Decouvrez : 2022, année difficile pour les ventes de voitures d’occasion

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Un fois de plus, ce blog va vous révéler un article qui a été relevé sur internet. La thématique est «voitures de collection».

Son titre (2022, année difficile pour les ventes de voitures d’occasion) en dit long.

Le chroniqueur (identifié sous le nom d’anonymat
) est positivement connu pour plusieurs autres papiers qu’il a publiés sur le web.

Vous pouvez donc faire confiance à cette actualité.

Le marché de l’occasion n’a pas toujours suivi celui du neuf. Malgré des baisses épisodiques de ce dernier lors des années pré-Covid, l’occasion n’a cessé de progresser pour atteindre quasiment un chiffre symbolique : une voiture neuve vendue en France pour trois d’occasion. Mais là, l’occasion ne peut plus se décorréler du neuf, dont les livraisons tournent au ralenti depuis de nombreux mois. Mécaniquement, cela agit donc sur le marché de l’occasion qui manque de plus en plus de stocks, en particulier dans les tranches de VO de moins de cinq ans. Le constat est aujourd’hui fait par Autoscout24 sur les six premiers mois de l’année en France, où l’occasion dégringole.

Pénurie de voiture d’occasion ?

Sur le premier semestre, la baisse de l’occasion s’élève à – 12,8 % ,en comparaison de la même période en 2021. Alarmant ? Pas tant que ça, puisque ce n’est « que » 5,8 points de moins qu’au premier semestre 2019, avant la crise. 2,68 millions de voitures d’occasion ont été vendues entre le 1er janvier et le 30 juin à l’intérieur de nos frontières. Près de la moitié de ces véhicules étaient français : Renault, Peugeot et Citroën ont respectivement 19,28, 17,77 et 11,41 % de parts de marché. La Renault Clio reste très largement en tête avec 176 034 ventes (toute génération confondue) sur les six premiers mois, loin devant la Citroën C3 (99 805 ventes) et la C4 (73 741 ventes). Mais attention : en cumulant 206, 207 et 208, la citadine au lion passe devant sa rivale au losange de très peu !

Le profil de la voiture d’occasion type

La voiture d’occasion la plus recherchée ne ressemble pas à celle qui est vendue en neuf. Elle est avant tout diesel (53,13 % de parts de marché en 2022), âgée de 2 à 5 ans et c’est une berline (citadines, compactes et routières représentent 56,4 % des ventes). Les SUV n’arrivent qu’en deuxième position avec 20,5 % de parts de marché. Le marché de l’électrique d’occasion reste quant à lui hyper timide, avec 40 329 ventes seulement (1,49 % de parts de marché).

La pénurie d’offre et la forte demande entraîne les prix vers des sommets. En 18 mois, le « prix moyen a augmenté de 19,6 % » selon le communiqué ! En juin, il a même atteint un record à près de 27500 €… sachant qu’en 2019, il était sous les 23 000 €. Pour les foyers les plus modestes, c’est donc la double peine : il est devenu quasiment impossible d’accéder à la voiture neuve, et tout aussi compliqué d’avoir une occasion récente à un prix convenable. Au pire moment, alors que les ZFE pointent le bout de leur nez dans les grandes métropoles et vont laisser sur le bord de la route les véhicules plus anciens.

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