Voici les « bonnes pages » d’un éditorial que notre équipe vient de voir sur le web. Le propos va parfaitement vous intéresser. Car le propos est « voitures anciennes ».
Son titre (La course cycliste E3 Saxo Classic vue depuis la voiture Cofidis) est parlant.
Identifié sous le nom «d’anonymat
», l’auteur est connu et fiable pour plusieurs autres articles qu’il a publiés sur internet.
Sachez que la date de publication est 2023-03-24 15:07:00.
Voilà lle texte mentionné :
C’est une tour de commande à 4 roues pilotée par Thierry Marichal. L’un des deux directeurs sportifs de l’équipe nordiste Cofidis présent sur la course belge a fait une place dans sa voiture à France Bleu Nord. « C’est l’un des grands rendez-vous de l’année pour les spécialistes des pavés », explique Thiery Marichal.
« C’est un peu le poste de commande de la course » – T. Marichal
© Radio France
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Stéphane Barbereau
La voiture est truffée d’électronique pour se tenir informé en temps réel de la course : tablette pour voir le parcours, écran vidéo pour la télé, radios pour communiquer avec les coureurs via leur oreillette et l’autre voiture du directeur sportif (Alain Deloeuil) également dans la course.
Dépannage en urgence
Il faut donc être tout le temps en alerte et surtout comprendre les demandes des coureurs via leur radio qui n’est pas toujours très audible. Premier à contacter la voiture, le jeune coureur alsacien Axel Zingle pour un problème de dérailleur : « La pate de dérailleur était tordue, explique-t-il une fois à la voiture. Je me suis arrêté, je l’ai détordue, je pense que c’est OK. J’ai juste peur sur les pavés ».
© Radio France
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Stéphane Barbereau
Le mécanicien, Nicolas Daniel, 26 ans d’expérience chez Cofidis le rassure et sera chargé de nettoyer les lunettes encrassées de terre du coureur après le passage d’un secteur pavé cerné de mares d’eau et de boue après une très violente averse. La météo finit par se calmer dans la deuxième partie de la course mais la tension dans la voiture reste palpable. L’Italien Simone Consonni signale de son côté des problème de freins.
© Radio France
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Stéphane Barbereau
14 vélos et 28 roues de secours
Dans la voiture s’entassent les roues de secours, au-dessus sur la galerie se trouvent les « mulets » des coureurs, ces vélos de rechange en cas de gros pépin mécanique qui sont réglés aux demandes de chacun d’entre eux. C’est Nicolas Daniel qui est chargé de la partie mécanique : « mon rôle c’est d’assister en cas de chute, crevaison, problème mécanique et intervenir le plus rapidement possible ». Est-ce qu’il a la pression ? « Toujours, répond-il, toutes les courses sont différentes, il y a toujours de l’enjeu, il faut toujours être opérationnel. Des fois, il faut trouver les causes des problèmes et sur ce genre de parcours c’est jamais évident si la voiture est bloquée dans la file des directeurs sportifs. Il y a toujours un peu de sport ! »
© Radio France
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Stéphane Barbereau
La journée a été difficile pour Cofidis avec un « bilan mitigé » pour Alain Deloeuil, l’autre directeur sportif, en charge des classiques flandriennes au sein de la structure nordiste : « malheureusement, on n’a pas eu de chances avec nos 3 coureurs sur qui on fondait beaucoup d’espoirs : Axel Zingle, Alexis Renard et Jelle Wallays qui sont tombés. Je ne dis pas qu’on aurait été dans le final, loin de là mais on aurait pu se battre dans un groupe derrière avec l’un d’eux. Quand on tombe sur des extraterrestres comme on a dans le cyclisme maintenant, ajoute le directeur sportif, c’est très difficile de se faire une place ». Les extraterrestres, ce sont les 3 premiers de la course : Van Aert, Van der Poel et Pogacar. Alain Deloeuil qui a été frappé de voir de grands champions être lâchés tôt dans la course : Julian Alaphilippe, Peter Sagan, Michal Kwiatkowski.
© Radio France
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Stéphane Barbereau
Florian Sénéchal a abandonné la course, après une chute heureusement sans gravité pour le Nordiste, ancien de Cofidis.
© Radio France
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Stéphane Barbereau
ça frotte… à l’arrière du peloton aussi
Vivre une course de l’intérieur d’une voiture d’équipe, c’est sentir la tension et dépendre aussi de la maîtrise de la voiture par un seul homme : le directeur sportif. Thierry Marichal a de l’expérience en la matière : « C’est particulièrement nerveux aujourd’hui. Il faut une connaissance de la vie d’un peloton [pour piloter]. On sait quand les coureurs sont dans les voitures comment ils vont réagir donc on anticipe. Il faut bien connaître son véhicule ». Le directeur sportif résume cela en une formule :
« Il faut mettre un peu de vaseline à gauche et à droite et ça passe »
Et c’est très bien passé ce vendredi après-midi, pas de casse mécanique du côté de la voiture, en revanche 4 abandons chez les coureurs : Consonni, Renard, Wallays, Perrichon. Axel Zingle a fini 53ème à plus de 8 minutes du vainqueur du jour. Le groupe de « Flandriens » de la Cof’ va se retrouver sur les prochaines courses en Belgique et Paris-Roubaix le dimanche 9 avril.
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