Vous aimerez cette dernière actu : Nouvelle ère, nouvelle perspective – Autoplus

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Ce texte ayant pour thématique « voitures de collection » se propage sur le web, nous avons voulu vous le dévoiler ci-après.

Le titre (Nouvelle ère, nouvelle perspective – Autoplus) condense tout le post.

Identifié sous le nom «d’anonymat
», l’écrivain est connu et fiable.

Les informations divulguées sont ainsi réputées valides.

Totalement réinterprété selon les codes de notre époque, le nouveau Renault Scénic E-Tech Electrique constitue une étape marquante dans l’épopée du modèle. Fi des références nostalgiques, il va tenter d’insuffler une âme nouvelle dans ce nom riche en symboles !

De manière générale, nous ne voyons aucun inconvénient à ce qu’un constructeur reste attaché à un nom emblématique qui, à force, devient synonyme de la marque dans un segment donné. On pense à la Toyota Corolla, à la VW Golf, ou même, tiens, à la Renault Mégane. Autant de modèles avec lesquels l’héritage du nom passe comme une lettre à la poste. Mais c’est plus compliqué quand le nom évoque des choses qui vont dans le détail. Des noms qui, au-delà du segment donné, évoquent instantanément un certain nombre de caractéristiques précises. Des noms tels que Renault a eu le chic d’en créer au fil du temps, avec la Twingo incroyablement spacieuse pour sa taille (mais plus maintenant), l’Espace qui était la nouvelle définition de la familiale généreuse et modulable (mais ça, c’était avant), et le Scénic, qui était comme un petit Espace en plus abordable. Mais ça… Vous devinez la suite. Car le Scénic E-Tech Electrique n’est désormais plus un petit Espace. C’est plutôt une Mégane électrique en version XL. Ce qui n’est déjà pas si mal, direz-vous. Et en effet. Au passage, on voit que c’est au-moins une tradition Scénic qui est prolongée : il est toujours basé sur la plateforme d’une Mégane.

+10 ici et là

Le Scénic s’appuie donc sur la base technique de la Mégane, mais en augmentant l’empattement de 10 cm par rapport à celle-ci. Les voies sont également augmentées de 10 cm, tandis que la garde au sol progresse de 10 mm. Total : 4,47 mètres de long, 1,86 de large et 1,57 de haut. Ces dimensions généreuses se traduisent bien évidemment par un véhicule plus spacieux. L’intérieur, franchement accueillant, est un modèle d’habitabilité, notamment aux places arrière. Et avec un coffre volumineux de 545 litres – extensible à 1.670 – le Scénic s’impose comme un compagnon de voyage idéal, tout indiqué pour les escapades en famille. Reste à savoir combien de personnes compte cette famille. Car la configuration de la banquette arrière favorise davantage une occupation à quatre, la place centrale ne semblant pas des plus confortables pour de longs trajets. Néanmoins, le Scénic dissimule une astuce bien pratique, qui montre qu’il a compris comment fonctionne une famille des années 2020 : l’accoudoir central est doté de bras déployables, dans lesquels on peut caler une tablette ou un smartphone. Toujours dans cet accoudoir, deux prises USB-C permettront de recharger les appareils.

Autre élément innovant, le toit transparent panoramique (mais pas ouvrant) Solarbay est une première mondiale signée Renault. En abandonnant le store pare-soleil traditionnel, le constructeur dit avoir voulu gagner quelques millimètres au niveau du pavillon, contribuant ainsi à une légère réduction de hauteur et à une amélioration de l’aérodynamique, point crucial pour une voiture électrique. Ce toit innovant, composé de verre électrochromatique, offre une transparence modulable d’une simple pression sur un bouton. Vous direz que ce n’est pas nouveau, et vous avez raison. Ce qui l’est en revanche, c’est que ce tout est divisé en deux zones, et qu’il permet de choisir d’opacifier l’avant tout en gardant l’arrière transparent, ou le contraire, ou encore de choisir divers degrés d’opacité pour l’une et l’autre partie. Brillant ! Mais suffisant pour éviter les reflets sur la tablette où les enfants regardent un film ? À vérifier à l’usage, quand il fera beau !

Va te faire cuir…

Aux places avant, on note d’abord que le Scénic présente une ambiance moderne, sans excès. On a un écran pour le tableau de bord, un autre pour le multimédia, chaque chose est « à sa place » selon les standards classiques de l’automobile, et Renault garde un réel souci de l’ergonomie, puisqu’on trouve à bord encore suffisamment de commandes physiques pour contrôler certaines fonctions. En clair, loin du modernisme caricatural de certaines voitures électriques, le Scénic revendique une normalité qui est à notre avis bienvenue et rassurante.

Axé sur la durabilité, Renault a proscrit le cuir, même dans les versions haut de gamme, privilégiant des matériaux recyclables et/ou recyclés. Le constructeur souligne aussi avec une certaine coquetterie que de la feuille de tilleul intervient dans la composition des surfaces de l’habitacle. Mignon !

En toute transparence

D’un point de vue mécanique, le Scénic propulse la plateforme de la Mégane vers des caractéristiques légèrement supérieures. La configuration de base, désignée par l’appellation « Comfort Range », associe une batterie de 60 kWh à un moteur 170ch. La version « Long Range » bénéficie quant à elle du même moteur 220ch/300Nm que la Mégane, mais en association avec une généreuse batterie de 87 kWh. Le catalogue se divise en quatre niveaux de finition : Evolution, Tecno, Esprit Alpine et Iconic. Si les deux premières offrent le choix entre Comfort Range et Long Range, les versions haut de gamme ne proposent que la Long Range.

Ce qui nous amène justement sur le sujet de l’autonomie. Celle de la version Comfort atteint 420 km WLTP, tandis que la Long Range en revendique 620. Mais c’est là qu’on apprécie la transparence de Renault qui, après avoir rappelé qu’il s’agissait d’une moyenne d’homologation, précise que dans la réalité, l’autonomie en conditions autoroutières de la « Long » tourne plutôt autour de 370 km (voire moins lors de l’utilisation de la capacité de remorquage de 1 100 kilos). La communication du constructeur est tout aussi explicite concernant la recharge. Le Scénic intègre une charge standard de 22 kW dans les pays triphasés, et supporte les recharges rapides allant jusqu’à 150 kW. Et plutôt que de nous parler du temps de recharge de 20 à 80%, qui n’évoque finalement pas grand-chose pour le quidam, Renault dit : « En 30 minutes de charge, on récupère 2 heures d’autoroute ». Voilà une approche claire et compréhensible pour les utilisateurs.

L’art du compromis

En matière de conduite, l’argument de Renault pour son Scénic est « un excellent compromis entre confort et plaisir ». Il faut le reconnaitre, le Scénic se distingue par son confort remarquable, dans une catégorie où le poids élevé implique souvent une dureté de réglage plus marquée, parfois jusqu’à l’insupportable. Mais bien qu’il parvienne à absorber avec prévenance les irrégularités de la route, le véhicule montre qu’il demeure difficile pour une électrique d’égaler le confort d’un modèle thermique comparable. A moins peut-être de recourir à l’artifice des amortisseurs pneumatiques pilotés, ce qui serait bien trop cher pour un modèle de cette catégorie.

Quant au plaisir de conduite, malgré d’énormes progrès en matière de motricité par rapport aux premières Mégane électriques essayées, certaines limitations subsistent. L’accélération brutale sur sol mouillé engendre encore une légère perte d’adhérence, rapidement (et très subtilement) corrigée par l’électronique. Le choix de la traction plutôt que de la propulsion, notamment pour des questions de poids, reste donc discutable sur ce point.

En revanche, nous avons grandement apprécié le petit bouton, placé sur la planche de bord, à gauche du volant, qui permet de reconfigurer instantanément toutes les aides à la conduite selon les préférences personnelles.

Cela étant, l’expérience ne peut être qualifiée de pur plaisir de conduire, en partie à cause du poids supplémentaire du Scénic par rapport à la Mégane. On parle de 1 850 kilos pour la version Esprit Alpine de l’essai, avec grosse batterie (1 730 kilos pour la Comfort Range), ce qui impacte également la consommation. Cette dernière, mesurée à 24 kWh/100 km lors d’un essai tranquille de 150 km, dont 30 km d’autoroute à 130 km/h, témoigne d’une divergence significative par rapport aux valeurs WLTP (16,8kWh/100km), illustrant une fois encore le fait que plus un véhicule électrique est lourd, plus l’écart entre consommations réelle et théorique est prononcé.

Les prix exacts restent encore à définir, mais Renault avance un tarif initial d’environ 40 000 € pour une finition Evolution avec Comfort Range, avec une majoration de 5.000 € pour la version Long Range.

Conclusion

En somme, le Renault Scénic fait effectivement preuve d’un compromis équilibré entre confort et plaisir de conduite, sans une seconde favoriser l’un au détriment de l’autre. Cette neutralité dans le positionnement des caractéristiques ne manque pas de nous rappeler la Golf de la grande époque, emblème d’un standard élevé dans tous les domaines, sans une prise de parti distincte. Si cela peut être perçu comme un avantage par certains, d’autres pourraient y voir un manque de caractère. À chacun de juger selon ses préférences.

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