A la une ce papier : des municipalités se tournent vers les véhicules électriques

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Nous venons de voir cet encart sur la thématique « voitures de collection ». Avec plaisir nous vous en communiquons le principal plus bas.

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Bien que quelques municipalités aient entrepris un virage vers des véhicules moins dépendants aux produits pétroliers au cours des dernières années, la hausse du prix du carburant fait réfléchir davantage sur la nécessité d’emprunter cette avenue plus rapidement que prévu.

À Grand-Sault, on vient tout juste de faire l’achat d’une voiture de police hybride. L’achat d’un tel véhicule permet évidemment à la Ville de réduire son empreinte carbone. Le maire de Grand-Sault, Marcel Deschênes, avoue qu’il serait hypocrite de dire que le facteur environnemental est le seul qui a pesé dans la balance.

«Le prix de l’essence nous fait réfléchir immédiatement. On est pour la protection de l’environnement, mais la réalité est que le prix du carburant, qui est le double de celui de l’an dernier, nous force à regarder des alternatives.»

«L’augmentation du prix de l’essence ne laisse personne indifférent. On a des voitures de police qui sont sur la route 24 heures sur 24, 365 jours par année. Si on veut faire des économies, il faut commencer à penser à ça!»

Même s’il reconnaît que le véhicule hybride est plus dispendieux qu’une voiture traditionnelle à l’achat, il croit qu’à moyen terme, la ville réalisera des économies.

«On parle d’une différence d’environ 12 000$, mais on pense que l’on peut économiser tout près de 10 000$ la première année. On va sûrement garder le véhicule pendant au moins quatre donc on économise beaucoup d’argent.»

Edmundston

Dans d’autres villes, le virage électrique ou hybride a été entrepris avant que le prix de l’essence devienne si élevé.

Edmundston possède quatre véhicules hydrides du côté de sa force policière, une voiture hybride aux Service des Travaux publics et une autre voiture complètement électrique.

Selon le directeur de la Ville d’Edmundston, Marc Michaud, l’ajout de véhicules hybrides ou électriques est une bonne stratégie pour atténuer les effets du prix élevé de l’essence, mais il s’agit d’une tâche qui comporte plusieurs défis.

«Il faut regarder l’ensemble de notre flotte. Quand tu regardes le portrait global, on réalise qu’il y a beaucoup d’équipements qui ne sont pas disponibles en format électrique. Les petits roulants – qui représentent la plus petite partie de notre flotte – c’est une chose, mais notre équipement lourd (déneigeuses, excavatrices,etc.) ce n’est pas encore électrique.»

«Ça peut sembler être un petit pourcentage, mais dans ce que l’on peut appliquer, on a été en mesure de le faire.»

Dans cette optique, le contexte actuel n’est pas venu accélérer la demande en véhicules électriques, selon M. Michaud. Edmundston va toutefois poursuivre ses efforts pour implanter cette tendance vers l’électrification dans le futur.

«Il faut y aller au rythme que les manufacturiers développent des produits et il faut que ça ait une application municipale. C’est bien beau les petites voitures, mais il y a bien des formats qui ne sont pas tout à fait disponibles en format électrique ou hybride.»

La Ville a aussi installé des bornes de recharge rapide sur cinq sites municipaux.

Moncton

À Moncton, le directeur du Services des finances, Jacques Doucet, confirme que la Ville a déjà comme pratique d’évaluer si l’option électrique est disponible lors de l’achat de chaque véhicule.

De plus, la Municipalité étudie présentement l’électrification possible de sa flotte de transport en commun.

«C’était d’ailleurs une priorité de la Ville avant la hausse des prix des carburants et ce l’est encore malgré cette hausse», a ajouté M. Doucet.
Pour l’instant, sur 220 véhicules dans sa flotte municipale, Moncton compte un véhicule complètement électrique et trois hybrides. On attend l’arrivée de deux autres voitures hybrides sous peu.

Selon Jacques Doucet, l’un des défis associé à l’électrification de ses véhicules est le manque d’infrastructures pour soutenir une flotte du genre.

De son côté, Marc Michaud croit que la problématique de l’approvisionnement en général, qui a été causée par la pandémie, a aussi engendré des défis dans l’achat de véhicules ou de toute autre pièces d’équipement.

«On a même dû annuler récemment une commande avec un concessionnaire local parce que son fournisseur ne pouvait pas lui fournir le véhicule avant 2023. On a dû aller voir un compétiteur. Ceci étant dit, on a eu des problèmes d’approvisionnement de véhicules dans les deux dernières années qui n’avaient rien à voir avec la composante électrique», a expliqué le directeur général d’Edmundston.

Une réflexion qui s’impose de plus en plus

L’Association francophone des municipalités du Nouveau-Brunswick a lancé, il y a quelques années, un projet afin d’inciter les membres à tirer profit des véhicules électriques.

Selon le directeur général de l’AFMNB, Pascal Reboul, une étude de faisabilité avait été réalisée, il y a environ cinq ans, auprès de 12 municipalités de la province.

Au moment de l’implantation du projet-pilote, quelques mois plus tard, il n’y avait plus que cinq municipalités qui étaient disposées à y participer.

«La raison, c’était les coûts. On se rend compte que l’intérêt était là, mais les coûts en avaient freiné pas mal à l’époque.»

Selon M. Reboul, l’implantation d’initiatives du genre doit faire partie d’un programme de financement puisque l’ajout de véhicules électriques à une flotte municipale représente bien plus que le simple achat d’une voiture.

«On a le véhicule, mais, pour rendre le projet pertinent, il nous faut aussi l’infrastructure avec une station de recharge performante et adaptée.»

Selon Pascal Reboul, les coûts associés à la mise en place de ces infrastructures est un élément qui vient freiner le développement d’une telle démarche.

«Le défi c’est d’avoir des infrastructures de recharge de niveau 3 (recharge rapide), parce que l’on parle d’un coût de 100 000$ pour implanter ce genre de structure (…) On commence à avoir accès à du financement et on est en train de voir comment on peut implanter des projets de bornes de recharges rapides dans les communautés.»

M.Reboul croit toutefois que la flambée des prix des carburants a remis cet enjeu de l’avant, même si l’AFMNB n’a jamais vraiment lâché le morceau.

«Il y a un intérêt grandissant et il y a une réflexion qui se fait aujourd’hui, plus qu’il y a quatre ou cinq ans, parce que le prix de l’essence a augmenté.»

Outre la question de l’approvisionnement et des besoins en infrastructures, la réforme de la gouvernance locale peut avoir freiné les ardeurs de quelques conseils municipaux, selon le directeur général de l’AFMNB.

«Quand on parle d’investissements, les municipalités qui vont connaître des changements, elles ne veulent pas toutes se lancer dans l’immédiat. Elles préfèrent laisser ça au prochain conseil.»

Quoi qu’il en soit, il existe encore plusieurs obstacles sur la route menant à l’électrification des véhicules municipaux.

«Ça ne va pas aussi vite que l’on aimerait que ça aille, ni même que les élus aimeraient que ça aille (…) On en a parlé récemment dans nos récentes rencontres dans les six régions où se trouvent nos membres et on voit que ça captive les gens, encore plus avec le prix de l’essence.»

Bibliographie :

La RENAULT CLIO de mon père.,Ouvrage .

300 voitures au destin inattendu.,Ouvrage .

Sports cars.,Ouvrage .

Le RENAULT SCENIC de mon père.,Clicker Ici Ouvrage de référence.