A lire cette annonce : La voiture électrique a dépassé la voiture au diesel pour la première fois en septembre

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Nos rédacteurs ont découvert un éditorial sur internet dont la thématique est «voitures de collection».

Le titre (La voiture électrique a dépassé la voiture au diesel pour la première fois en septembre) est évocateur.

Présenté sous la signature «d’anonymat
», le journaliste est positivement connu pour d’autres textes qu’il a publiés sur internet.

La fiabilité est donc importante concernant ce texte.

Sachez que la date de parution est 2022-10-17 04:33:00.

Texte :

Le Parlement européen a voté, le 8 juin, la fin des ventes de voitures neuves thermiques en 2035, une étape majeure pour atteindre la neutralité carbone en 2050. Aujourd’hui, le parc automobile français entame une phase d’électrification massive. Tour d’horizon des avantages et des inconvénients de cette révolution en marche.

La voiture électrique est-elle plus chère ?

 La Renault Mégane est affichée à 35.200 euros en version électrique contre 28.000 pour la version thermique et le différentiel avoisine les 10.000 euros pour la Peugeot 208. Mais quand on soustrait les remises, la différence s’amenuise. D’abord avec le bonus écologique de l’État – 6.000 euros en 2022 – qui non seulement sera prolongé en 2023 mais passera à 7.000 euros pour les foyers les plus modestes. Ensuite, via les remises du constructeur, jusqu’à 4 % du prix de vente. Enfin, avec la possible prime à la conversion d’un vieux véhicule essence ou diesel (2.500 euros).

En outre, la prime d’assurance de la voiture électrique peut être, selon les assureurs, 5 % à 50 % moins chère. Et les véhicules propres disposent d’une exonération de carte grise de 50 % à 100 % selon les régions.

Est-elle plus économique ?

Les économies réelles commencent dès le premier kilomètre avec une électricité, si tant est que l’on recharge de chez soi, trois fois moins chère que le carburant : 10 € pour 300 km contre 30 € pour une thermique, en moyenne, selon les derniers chiffres de l’Agence de la transition écologique (Ademe). L’installation d’une borne de recharge à domicile – plus rapide que la prise standard – varie de 1.200 à 2.000 € mais bénéficie d’un crédit d’impôt de 300 €.

L’entretien de la voiture joue en faveur de l’électrique : pas de vidange, aucune boîte de vitesses à préserver et une batterie garantie huit ans. En outre, conduire avec un électrique, c’est profiter du puissant frein moteur, en particulier dans les ronds-points, avec le double avantage de régénérer la batterie, notamment dans les descentes, et de ralentir l’usure des pièces, dont les plaquettes.

Avec 14.108 immatriculations, la Peugeot 208 est la voiture électrique la plus vendue en France entre janvier et septembre 2022. Elle devance la Dacia Spring (13.022), la Fiat 500 (12.454), la Renault Twingo (10.702) et la Renault Zoe (10.632). Pour le seul mois de septembre, la Renault Megane E-Tech apparaît en tête du classement suivie par la Tesla Model 3 et la Dacia Spring.

La voiture électrique est-elle vraiment plus écolo ?

La voiture électrique part avec un net handicap écologique. Sa fabrication coûte cher, en effet, en émissions de CO2 : plus de 10 tonnes contre moins de 5 tonnes pour la thermique. La dette carbone est donc deux fois supérieure avant d’avoir roulé. Mais plus elle roule, plus elle rattrape son retard avec un impact environnemental deux à trois inférieur au moteur thermique.

Pour une petite citadine (22kWh), la dette est remboursée au bout de 15.000 km alors qu’elle ne l’est qu’après 100.000 km pour un SUV électrique haut de gamme. L’Ademe recommande donc de choisir « une batterie de taille raisonnable, inférieure à 60 kWh, qui assure une pertinence climatique et économique ».
Dans cette optique de conjuguer économie et écologie, on mesure aussi tout l’intérêt du marché de l’occasion, appelé à se développer. Car plus la voiture électrique dure dans le temps, plus elle gagne en vertus.

Les voitures électriques ont représenté 140.848 ventes entre janvier et septembre 2022, soit 13 % de part de marché. Photo Jérémie Fulleringer
De quelle autonomie dispose-t-elle ?

 L’usage idéal d’une voiture électrique, ce sont les trajets du quotidien, de 25 à 40 km, de la maison au travail. De la sorte, elle est particulièrement adaptée à la France périurbaine, qui n’a pas d’autre choix que la voiture.

La limite d’autonomie est à ce jour le point faible du véhicule électrique selon 93 % des Français interrogés par l’Observatoire Cetelem, spécialiste du crédit à la consommation. Ils l’évaluent à juste titre entre 100 et 300 km. « À l’exception des modèles Tesla qui s’enorgueillissent de 500 km, celle de la majorité des véhicules électriques présents sur le marché européen s’inscrit dans cette fourchette. »

« Qui plus est, les automobilistes ont bien conscience de l’écart qui existe entre affichage et réalité », renseigne la même enquête. Une différence due au style de conduite, à l’utilisation de la climatisation, du chauffage, de la radio, et surtout au climat – l’autonomie des batteries étant drastiquement réduite par période de grand froid.

En théorie, l’autonomie de la batterie ne devrait pas être un repoussoir puisque 86 % des personnes questionnées effectuent moins de 100 km par jour. « La barrière est donc davantage psychologique que fonctionnelle », estime Cetelem.

Le système de recharge, un frein ?

Selon une étude d’Ipsos, si 96 % des propriétaires de voiture électrique sont satisfaits de leur achat, 68 % des sondés « sont insatisfaits des bornes de recharge en voirie ». D’après l’Insee, un ménage s’éloigne en moyenne trois fois par an à plus de 200 km de sa résidence. Mais c’est suffisant pour en dissuader plus d’un.

Même si toutes les stations-service des autoroutes devraient être équipées d’ici à 2023 de bornes de recharge rapide (80 % de la batterie en 30 minutes), 40 € pour 300 km, c’est très cher pour l’automobiliste, supérieur au prix du carburant. Et très énergivore pour le réseau électrique.

« La haute puissance ne doit pas devenir la norme », alerte l’Ademe qui préconise « un maillage territorial, citadin et rural, avec des puissances raisonnables ». Et des tarifs aussi…

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Une hausse de 32% en un an

En France, le diesel vient de passer en septembre derrière l’électrique : 20.200 immatriculations contre 22.500, en hausse de 32 % en un an. Ce moment était attendu pour l’été, il est donc intervenu un tout petit plus tard que prévu. Mais l’essence mène toujours la danse avec 38 % de part de marché.

Les voitures électriques ont représenté 140.848 ventes entre janvier et septembre 2022, soit 13 % de part de marché, selon les chiffres de l’Association nationale pour le développement de la mobilité électrique. Un chiffre à comparer aux 76.937 modèles hybrides rechargeables écoulés dans l’Hexagone sur les neuf premiers mois de l’année. Électriques et hybrides rechargeables confondus, l’objectif du million de véhicules en circulation va être atteint très prochainement – ils étaient 786.000 à la fin 2021.

Pendant ce temps, le marché de l’occasion commence tout doucement à se structurer avec 4.000 véhicules électriques vendus, soit deux fois plus que l’an passé à la même époque.

Nathalie Van Praagh

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