Article tout frais : Loire-Atlantique : obsédé par son ancien collègue, il manque de le tuer à coups de couteau

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Nous venons de remarquer ce papier sur le sujet « voitures de collection ». Avec régal nous vous en diffusons l’essentiel dans cette publication.

Le titre suggestif (Loire-Atlantique : obsédé par son ancien collègue, il manque de le tuer à coups de couteau) est parlant.

Identifié sous la signature «d’anonymat
», l’auteur est connu et fiable pour plusieurs autres éditoriaux qu’il a publiés sur le web.

L’article a été diffusé à une date indiquée 2022-07-12 11:38:00.

Texte d’origine mentionné :

L’absence de parking spécifique aux fonctionnaires inquiète les syndicats de police, qui craignent des agressions.
Un homme de 58 ans a été condamné à (…) mardi 12 juillet 2022 pour avoir gravement blessé un ancien collègue en lui portant des coups de couteau sur un chantier à Pornichet (Loire-Atlantique). ©admin

Un homme de 58 ans a été condamné à (…) mardi 12 juillet 2022 pour avoir gravement blessé un ancien collègue en lui portant des coups de couteau sur un chantier à Pornichet (Loire-Atlantique).

La victime, un ouvrier, avait été retrouvée dans une mare de sang en bas d’un échafaudage sur la place des Océanides, en face de la plage.

Malgré de graves blessures au dos, cet homme de 56 ans a pu donner le nom de son agresseur, aux policiers, celui d’un ancien intérimaire.

Son pronostic vital a été un temps engagé, et il garde de profondes séquelles de cette attaque.

Le suspect a fini par se rendre après quatre jours de cavale au commissariat de Nantes.

« Je suis obligé de lui donner une bonne leçon »

Le quinquagénaire avait été évincé du chantier de ravalement quelques semaines plus tôt, parce qu’il ne donnait pas satisfaction, aussi en raison d’un contentieux avec la victime.

Il accusait celle-ci de lui avoir vendu un scooter, payé 350 €, défectueux et sans papiers.

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Une  » escroquerie « , selon lui, qui tournait à l’obsession pour ce père de quatre enfants.

Les enquêteurs ont retrouvé chez lui de multiples écrits portant sur cette affaire, une logorrhée inquiétante. Extraits :

 » Je ne suis ni criminel ni terroriste, je veux juste lui régler son compte pour ce qu’il m’a fait […] Je suis obligé de lui donner une bonne leçon, qu’il s’en souvienne toute sa vie. « 

Dans son box, le quinquagénaire tempère :

« je vivais seule, il fallait que je m’exprime. Ces lettres, c’est comme si je parlais à quelqu’un. « 

S’il dit regretter  » une bêtise, je n’aurais jamais dû utiliser un couteau « , il est peu disert sur l’agression, mais intarissable sur cette histoire de scooter qui semble tourner en boucle dans sa tête.

« Je ne veux plus avoir à me retourner dans la rue »

 » Je m’en fous de l’argent, je voulais juste qu’il change la carte grise. Il faut faire les choses dans les règles « , répète-t-il.

La préméditation a été retenue par le ministère public, qui avait un temps retenu la tentative d’assassinat.

Il y a les écrits, l’arme prise exprès dans la voiture, le fait qu’il s’était déjà rendu sur le chantier la veille. Mais aussi des SMS menaçants envoyés au blessé.

Ce dernier, qui s’est vu prescrire une ITT de 90 jours, est aujourd’hui en mi-temps thérapeutique :

 » Je ne suis plus comme avant, je ne peux plus rien porter. Tout ce que je veux, c’est dormir tranquille et ne plus avoir à me retourner dans la rue « , présente-t-il à la barre.

Boitant bas, il a dû à plusieurs reprises se lever pour se marcher, la position assise étant trop douloureuse.

Troubles paranoïaques

Le prévenu est incarcéré depuis les faits.

Une expertise psychiatrique a détecté des troubles de la personnalité à tendance paranoïaque, une sensivité  » à la limite de l’interprétation délirante  » et conclut à une altération de son discernement.

Pour autant, il n’a pas entamé de démarche de soins en détention, ce qui lui a coûté plusieurs remises en liberté.

 » Il est toujours dans une victimisation systématique, regrette la représentante du ministère public. À l’audience, il a parlé de trahison dans le dos, c’est exactement là où il a frappé. C’est de la vengeance pure, brutale. « 

Par le passé, il avait déjà fait l’objet d’un rappel à l’ordre de la justice pour des menaces de mort contre des agents de Pôle emploi.

S’inquiétant d’un « profil dangereux », la procureure demande cinq ans de prison, dont un an avec un sursis probatoire de trois ans.

« Une peine d’élimination temporaire de la société », dénonce pour la défense François Bouché, rappelant « les moyens insuffisants pour accéder aux soins en prison ».

Les juges ont suivi les réquisitions, qui prévoient également des obligations de soins psychiatriques et psychologiques, une interdiction de paraître à Saint-Nazaire pendant 5 ans, de rencontrer sa victime pendant 3 ans, et de détenir une arme.

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