Il y en a, les tailles qui dépassent toutes les autres. Que ce soit un Fangio, Clark, Senna ou Schumacher, Giacomo Agostini ou Rolf Biland. Ou encore un Hermann Mayer ou Roger Federer. Les gens qui ont été ou sont un « My » mieux dans leur sport que tous leurs concurrents et cela souvent sur une longue, longue période.
Valentino Rossi en fait partie. Le neuf fois champion D’Italie de moto avec ses 432 départs, résultat de 115 victoires, 65 Pole positions, 96 circuits les plus rapides et 235 podiums, est incontestablement parmi eux. Bientôt, un certain Lewis Hamilton s’installe dans ce bateau.
Personnellement, je n’ai malheureusement jamais rencontré Rossi, Je n’ai pu le photographier qu’une seule fois lors d’un entraînement au Qatar en 2013, mais « le docteur » m’a toujours fasciné. Son doux visage de petit garçon ne laissait jamais présager sa vitesse et sa détermination, il ressemblait beaucoup plus au gentil garçon d’à côté. C’est probablement ce qui l’a rendu si populaire, et pas seulement en Italie, où le curé D’Urbino a fait sonner les cloches à chacune de ses victoires, quelle que soit l’heure.
Dimanche, il a terminé à la 10e place avec ses 42 ans et a ainsi montré sa grande habileté, même après 26 ans, seulement malheureusement pour la dernière fois au grand public.
« J’ai toujours imaginé cette journée comme un cauchemar, car cette journée marque la fin d’une longue carrière », a déclaré Rossi à Valence. « Mais à la fin, j’ai beaucoup apprécié, donc je dois remercier tout le monde, tous ceux qui ont travaillé avec moi, tout le paddock, les autres coureurs. »
« Ce fut une journée inoubliable et j’ai apprécié. C’était une longue carrière et c’était toujours un plaisir », commente le numéro 46 après le Grand Prix final.
Nous disons simplement: Mille, mille Grazie e ciao Vale!