Nous exposons un nouvel article qui va couronner notre revue de presse sur « voitures de collection ».
Le titre (Breteuil. Les enchères s’envolent pour les voitures de la collection Minard) est parlant.
Sachez que l’auteur (annoncé sous le nom d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux.
Les informations divulguées sont par conséquent estimées conformes.
Ce dimanche 20 novembre était très attendu à Breteuil, au nord-ouest de l’Oise. Il y avait bien sûr la foire Sainte-Catherine, en ville. Mais aussi la vente aux enchères de la collection de voitures anciennes de Jean Minard. L’ancien garagiste de la commune, âgé de 96 ans, se séparait de la centaine de véhicules rares acquis tout au long de sa vie.
Un événement dans le monde des passionnés automobiles. Mais aussi dans la commune. Organisée dans le centre culturel Jules-Verne, la vente a fait salle comble. Il était même difficile d’entrer pour entendre le commissaire-priseur. Malgré leur mauvais état général, de nombreuses voitures se sont vendues au-delà de l’estimation annoncée par la maison Osenat, chargée de la vente. En voici quelques unes qui ont marqué cet après-midi. À chaque prix, les acheteurs doivent ensuite ajouter 20 % de frais de vente.
La doyenne part au quart de tour
Dès le lot n°2, les acheteurs ont fait grimper les chiffres. La doyenne de la collection, une Grégoire type 704 de 1910 a été adjugée à 22 500 €.
12 000 € pour la Dion Bouton
La première grosse vente n’a freiné personne. Le lot suivant concernait la Dion Bouton de 1921. Un autre voiture très rare. Elle a été adjugée à 12 000 €.
La Panhard frôle le record
Le début des enchères était consacré aux voitures les plus anciennes. Et le lot n°9, une Panhard & Levassor dynamic de 1936 a été particulièrement remarquée. Elle est adjugée à 28 000 €. Soit la deuxième voiture la plus chère de la collection.
Succès pour l’ancienne dépanneuse du garage
Le porte-bombe Chevrolet de 1940, un temps transformé en dépanneuse pour le garage de Jean Minard et ses enfants, a aussi rencontré du succès. Il a été adjugé à 4 400 € alors qu’il était estimé entre 400 et 600 €.
Grande échelle, grandes enchères
Ils sont sans doute plus d’un à avoir concrétisé un rêve de gosse ce dimanche à Breteuil. Mais la personne qui a acheté un camion de pompier Delahaye de 1926 sans doute un peu plus que les autres. Ce rêve était estimé entre 2500 et 3000 euros. Il est finalement parti à 18 500 euros.
Une traction à plus de 15 000 €
À partir des années 1950, on trouve des nostalgiques parmi les acquéreurs. Ceux qui ont vu rouler, et ont des souvenirs liés à ces voitures sont prêts à mettre le prix. Ainsi, la Citroën traction 15 6CH de 1955, «la dernière, la meilleure, la plus routière» d’après le présentateur, a aussi fait grimper les enchères. Elle a été adjugée à 15 500 €.
Une camionnette 2CV qui a encore la cote
Le lot suivant était une camionnette 2CV de 1959. L’acheteur a dû monter jusqu’à 4 850 € pour l’obtenir.
Mieux vaut éviter un break avec son Ami
Plusieurs Citroën Ami 6 étaient également en vente ce dimanche après-midi à Breteuil. Avec une franche préférence de la part des acheteurs pour les Ami 6 berline plutôt que leurs cousines break. Les dernières ont été adjugées entre 800 € et 850 €, soit en deçà de leur estimation. Alors que la berline s’adjuge au-delà de son estimation, à 2 500 € pour le lot n°41.
Belle bataille pour l’Acadyane
La vente aux enchères, c’est aussi des duels. Celui pour la Citroën Acadyane camionnette de 1970 a marqué la foule cet après-midi. Au terme d’un long ping-pong entre deux acheteurs, elle a été adjugée à 4 900 €. La vente a d’ailleurs été applaudie par la salle.
Une CX break de 1970 à 11 000 €
Autre bataille mémorable, celle pour une Citroën CX break de 1970. Attisée par le commissaire-priseur qui assurait que l’acheteur au téléphone était «presque au bout». Visiblement non, puisque c’est lui qui repart avec la voiture, après être monté à 11 000 €.
Le clou de la collection tient son rang
Mais le moment que tout le monde attendait cet après-midi-là, c’était la vente de la Citroën SM gendarmerie de 1973. «C’est la pépite de cette vente, la pépite de la collection», lance le présentateur. Seulement cinq exemplaires de cette voiture ont été livrées à la gendarmerie en France. Et il n’en restait que deux connues. Jusqu’à aujourd’hui. La SM gendarmerie de Jean Minard est donc le troisième exemplaire existant de cette pièce. Et probablement le dernier. Ici pas de place aux amateurs. Les enchères ont commencé à 15 000 €. Elle se sont achevées à 28 500 €. Juste au-dessus de la Panhard.
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