Voilà un tout nouvel article qui va s’adjoindre à notre revue de presse sur « voitures de collection ».
Le titre séduisant (ils ont choisi de se renoncer à la voiture individuelle) est parlant.
L’éditorialiste (présenté sous le nom d’anonymat
) est connu et fiable pour plusieurs autres encarts qu’il a publiés sur internet.
Vous pouvez par conséquent vous fier aux révélations qu’il donne.
La date de publication est 2023-07-18 00:00:00.
Inaugurées au début du mois, les 35 nouvelles stations bordelaises de la coopérative d’autopartage Citiz sont progressivement mises en service. Leur déploiement – aucune station n’avait été créée à Bordeaux depuis 2018 – porte à 169 le nombre de véhicules disponibles dans la ville pour les abonnés du service, en plus des 45 voitures réparties dans 15 autres communes de la métropole et du Sud-Gironde.
Un développement qui devrait logiquement entraîner une hausse du volume d’activité en 2023, avec « environ 40 000 locations », soit « 4…
Inaugurées au début du mois, les 35 nouvelles stations bordelaises de la coopérative d’autopartage Citiz sont progressivement mises en service. Leur déploiement – aucune station n’avait été créée à Bordeaux depuis 2018 – porte à 169 le nombre de véhicules disponibles dans la ville pour les abonnés du service, en plus des 45 voitures réparties dans 15 autres communes de la métropole et du Sud-Gironde.
Un développement qui devrait logiquement entraîner une hausse du volume d’activité en 2023, avec « environ 40 000 locations », soit « 4 millions de kilomètres, 500 000 heures, 2 millions d’euros de chiffre d’affaires hors taxes » selon les projections établies par la Société coopérative d’intérêt collectif (Scic). Quinze après sa création à Bordeaux, celle-ci revendique aujourd’hui près de 8 000 utilisateurs potentiels. 40 % sont des professionnels, derrière une majorité composée de particuliers qui font le choix de ne pas ou de ne plus posséder de voiture personnelle, pour des raisons à la fois économiques et/ou écologiques.
« Un peu les deux », témoigne Marie-Anne, l’une des plus anciennes adhérentes d’AutoCool, la coopérative qui exploite à Bordeaux le service d’autopartage Citiz. Son adhésion remonte à janvier 2009, quand « il y avait environ 300 coopérateurs » et « une quinzaine de voitures » réparties dans les stations du réseau, dont une située près de son ancien domicile bordelais, entre la barrière Saint-Genès et le cours de l’Argonne. « Je devais remplacer ma voiture qui commençait à être en mauvais état, je me suis demandé si j’allais encore me lancer dans un achat lourd. » Intéressée par le concept, après sa rencontre avec l’un des fondateurs d’AutoCom (le premier nom de la structure, créée en 2001 sous la forme d’une association), elle a d’abord choisi d’expérimenter le service, pendant un trimestre, en conservant sa voiture.
Un « challenge »
« Le challenge, c’était d’aller tous les jours au travail à vélo, en transports en commun ou avec une voiture (de Citiz). Je m’y suis tenue pour voir si c’était faisable. Si jamais cela ne me convenait pas, je pouvais revenir en arrière », explique cette ancienne institutrice, qui travaillait à l’époque à Mérignac. Son expérimentation s’est avérée positive. Depuis qu’elle s’est définitivement séparée de sa voiture, elle utilise celles de Citiz de façon « très ponctuelle », essentiellement pour des besoins courts liés « à des courses » ou encore au « transport d’objets volumineux ».
« On a une moyenne de location de quasiment dix heures pour 80 km et une médiane plutôt à quatre heures et 40 km. On a autant de personnes qui utilisent nos voitures pour des trajets de plus de quatre heures et moins de quatre heures », explique Nicolas Guenro, le directeur général de Citiz Bordeaux.
L’été, la durée de location peut s’étendre sur plusieurs semaines. Gérant de l’agence de communication IdealComm et d’un espace de coworking situé cours Pasteur à Bordeaux, Frédéric Palacin et sa famille recomposée ont ainsi loué un véhicule de neuf places pour partir en vacances dix jours.
« Vous prenez une voiture, vous l’utilisez, pof vous la reposez. C’est super pratique », témoigne-t-il à propos de la facilité d’utilisation du service, « extrêmement flexible ». Le coût de la location pour dix jours ? « Un petit millier d’euros ». Mais l’essence est incluse. Et le prix stable toute l’année, contrairement à certains loueurs qui gonflent leurs tarifs à certaines périodes.
Les avantages sont donc économiques mais pas seulement. « Ne plus avoir de voiture enlève une sorte de charge mentale liée à l’entretien, aux réparations, au stationnement », témoigne l’un des abonnés de Citiz qui utilise le service avec sa compagne depuis qu’ils ont chacun décidé de se séparer de leurs voitures respectives. « C’est quand on a arrêté que l’on se rend compte de l’absurdité dans laquelle on était », ajoute ce Bordelais. Comme lui, beaucoup d’utilisateurs s’estiment « privilégiés », de par leur situation professionnelle ou leur vie citadine. « 67 % des abonnés sont des ménages qui ont renoncé au véhicule individuel », précise la coopérative.
De la possession à l’usage
Hormis pendant trois ans, après avoir récupéré un véhicule familial, Pierre Dulbecco et son épouse n’ont eux jamais voulu avoir de voiture à Bordeaux. « C’est un peu une philosophie de vie », explique cet usager et sociétaire de Citiz, qui faisait partie des trois foyers fondateurs d’AutoComm au début des années 2000.
« À ma connaissance, nous étions les seuls qui fonctionnions comme cela, sans appui de collectivité locale et sans demandes de financement ». Pour lui, il est important de « limiter l’usage de la voiture et limiter ne veut pas dire zéro ». Une sorte d’entre deux, « ni jamais, ni toujours ». Voire un changement de paradigme qui vise à passer « de la possession à l’usage » comme le soulignait le maire de Bordeaux Pierre Hurmic lors de l’inauguration des nouvelles stations de Citiz.
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