Ceci circule sur le web : « On ne peut pas dire que la voiture électrique est idéale », tempère un économiste

Voici l’essentiel d’un éditorial que je viens de trouver sur le web. Le thème va ouvertement vous convenir. Car la thématique est « voitures anciennes ».

Le titre (« On ne peut pas dire que la voiture électrique est idéale », tempère un économiste) est parlant.

Présenté sous le nom «d’anonymat
», l’éditorialiste est positivement connu.

L’article a été édité à une date notée 2022-06-06 09:16:00.

« On ne peut pas dire que la voiture électrique est idéale », a déclaré sur franceinfo Flavien Neuvy, économiste et directeur de l’Observatoire Cetelem, lundi 6 juin, alors que les eurodéputés doivent voter cette semaine l’interdiction de la vente de voitures thermiques neuves en 2035 dans l’Union européenne. Cette mesure fait partie du « paquet climat » débattu cette semaine au Parlement européen. « Les constructeurs le feront », explique-t-il en évoquant cette transition vers l’électrique, mais plusieurs questions se posent selon lui, dont « l’accessibilité de ces véhicules » et la « concurrence de la Chine ».

>> Conversion des voitures thermiques en électriques : le rétrofit, une réponse complémentaire pour « rouler tous les jours sans polluer l’air des villes »

franceinfo : Pourquoi ce texte est-il si difficile à faire voter ?

Flavien Neuvy : Je ne connais pas les rapports de force au Parlement européen. Je sais que si les constructeurs doivent vendre des voitures 100% électriques, ils le feront. La question est surtout de savoir si elles seront accessibles à tout le monde. Quand on voit que les cours du cobalt, du nickel ont doublé en un an, que le lithium s’envole, on peut se demander quel sera le prix d’une voiture électrique en 2035 quand il n’y aura que ça. La deuxième question concerne l’emploi. Beaucoup d’équipementiers sont spécialisés sur la fabrication de moteurs thermiques. Dans 15 ans, s’il n’y en a plus, si vous fabriquez des boulons pour des moteurs, vous n’allez pas vous mettre à fabriquer des batteries. Aujourd’hui, 77% des capacités de production de batteries électriques sont en Chine. La Chine a 20 ans d’avance dans ce domaine. Donc ce sera destructeur d’emplois pour l’industrie automobile, il faut s’y préparer. Et puis d’un point de vue environnemental, pour que la voiture électrique soit zéro émission, il faut que l’électricité produite soit décarbonée. Ce qui est loin d’être le cas dans plusieurs pays d’Europe. Sans compter que fabriquer des batteries, cela émet du CO2, il faut des terres rares, aller chercher du cobalt et du lithium, ce n’est pas neutre pour l’environnement. Ce sont des choix politiques. On ne peut pas dire que la voiture électrique est idéale d’un point de vue environnemental. Elle a tout de même un avantage incomparable sur la qualité de l’air dans les villes.

Les constructeurs ont-ils déjà commencé à s’adapter ?

Ils ont déjà commencé car ils ont compris que la voie qui était prise était l’électrification des marchés. Ils vont y arriver. Les interrogations se portent plus sur les équipementiers, et surtout les petits qui sont souvent mono-métiers et donc très dépendants d’une pièce. Les constructeurs, eux, vont s’adapter et gagneront de l’argent sur la vente de voitures électriques. Mais est-ce que les gens pourront les acheter ? Si elles sont plus propres mais inaccessibles, cela pose problème. C’est une question centrale, tout le monde ne peut pas rouler en Tesla.

Cette interdiction concerne les voitures neuves uniquement. Quelles seront les conséquences sur le marché de l’occasion ?

Il va forcément évoluer. Déjà aujourd’hui, dans les endroits où il y a des zones à faible émission, il y a certains véhicules d’occasion anciens qui ne sont plus mis en vente. On les retrouve plutôt dans des zones rurales ou périurbaines.

Ce texte vous semble-t-il applicable pour les prochaines années ?

À partir du moment où il sera voté, il sera applicable. L’enjeu pour l’Europe est de pouvoir faire de cette transition vers l’électrique une opportunité de développement économique. Le sujet sera alors la concurrence avec la Chine qui réfléchit à ces questions depuis 20 ans. Les trois quarts des projets d’usines de batteries à horizon 2030 sont en Chine, elle a fait main basse sur le lithium en Amérique du Sud, le cobalt en Afrique. Être plus compétitif que la Chine, c’est un défi gigantesque qui n’est pas gagné d’avance.

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