Dernière actu pour vous : Transport urbain : Rennes sur les rails dès la fin du XIXe siècle – Histoire

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Le 20 septembre 2022 est à marquer d’une pierre blanche dans l’histoire des transports rennais. Vingt ans après l’inauguration des quinze stations et des 9,4 km de la ligne A du métro, Rennes s’enrichit d’une ligne B, longue de 14 km avec quinze arrêts, après des retards à répétition. Une performance pour une ville qui a longtemps été considérée comme l’une des plus petites agglomérations du monde à être dotée d’un métro, qui plus est automatique.

Mais Rennes ne partait pas de zéro en matière de transport en site propre. De 1897 à 1952, la capitale bretonne a été sillonnée par un tramway dont les vestiges se retrouvent encore au détour du centre historique. À l’époque, ni l’autobus, ni les trolleys bus ne sont encore au point et le tram est plébiscité par de nombreuses communes. De Bordeaux à Strasbourg, en passant par de plus petites villes comme Gérardmer ou Fontainebleau, environ 130 unités urbaines de l’Hexagone ont fait le choix de ce moyen de transport entre la fin du XIXe siècle et le début de la Première Guerre mondiale.

À Rennes, le tramway compte 13 km de voies réparties sur cinq lignes. Un maillage conséquent pour une ville qui ne compte à l’époque que 70 000 habitants. Pourtant, Rennes n’est pas précurseur. Le tramway parisien existe depuis 1854 et celui de Lille date de 1876. En Bretagne historique, Nantes s’équipe en 1879, La Baule en1887, et Saint-Malo en 1889. Brest et Lorient seront les dernières à inaugurer la technologie en 1898 et 1901.

La fée électricité

Comme pour le métro, il a fallu du temps pour que le tramway rennais voie le jour : environ vingt ans. En cause ? La technologie. Pendant vingt-trois ans, les propositions se succèdent. Les premières pistes évoquent une traction « hippomobile », utilisant des chevaux pour tracter le wagon. Une solution vite rejetée. Il aurait été trop compliqué, selon la Commission des travaux publics, d’établir « une voie de cette nature dans nos rues étroites et populeuses ».

En 1882, la Ville crée une commission spécialement dédiée au tramway. Sept projets, s’appuyant essentiellement sur la vapeur et l’électricité, sont étudiés. En 1895, celui d’Alexandre Grammont et Ennemond Faye est retenu par la municipalité après s’être inspiré du modèle dijonnais : un tramway électrique à fils aériens. « La presque unanimité des commerçants (…) s’est montrée on ne peut plus satisfaite du mode de traction dont la ville de Dijon vient d’être dotée », justifie le rapporteur de la commission. Au final, 22 motrices circulent sur cinq lignes pour quadriller Rennes : Gare-Faubourg de Fougères, Gare-Cimetière du Nord, Faubourg de Nantes-Faubourg de Paris, Port-Cahours-Croix Saint-Hélier, Croix Saint-Hélier-Cimetière de l’Est. Le tramway devient incontournable. Les habitants des faubourgs veulent leur ligne. Des prolongements sont ouverts en 1907 vers Cesson-Sévigné et, en 1917, vers la Courrouze, où se situent les installations de l’Arsenal, qui devient propriétaire de cette ligne. En 1933, parallèlement à l’offre de tramway, les premiers autobus se mettent à sillonner la capitale bretonne. À l’aube de la Seconde Guerre mondiale, le 15 mai 1939, le conseil municipal tranche : les tramways seront remplacés par des bus. Mais, avec le conflit, le ravitaillement en carburant devient une priorité nationale. Et les antiques motrices obtiennent un sursis.

Des installations vieillissantes

Après les destructions de la guerre, la physionomie de Rennes change drastiquement. Le tramway n’est plus adapté et les installations sont vieillissantes. Dans un premier temps, le concessionnaire, la Compagnie de l’Ouest Électrique (COE) préconise un mix entre trolleybus et autobus. Finalement, la Ville choisit le bus, plus économique et plus souple à déployer dans un contexte de boom démographique. Le dernier tramway rennais circule le 6 février 1952. Parallèlement, la voiture individuelle est en plein essor. Dans les années 1970, la préfecture de l’Ille-et-Vilaine est saturée par les automobiles et la place de la Mairie est un immense parking. Les bus ne sont pas assez attrayants et rapides pour une population de plus en plus pressée.

Un retour du tramway ?

Le tramway va-t-il revenir ? Une étude est commandée en 1987. Mais le maire, Edmond Hervé, se montre peu enthousiaste, davantage séduit par le véhicule automatique léger (Val) mis en place à Lille par son camarade socialiste, Pierre Mauroy. Finalement, le choix du métro automatique est voté le 25 octobre 1989 au conseil municipal après quatre heures de débat. Il faudra treize ans pour voir arriver la ligne A. Beaucoup moins que la ligne B, qui, entre les premières discussions sur le trajet en 2003, et l’inauguration, ce mardi 20 septembre, aura mis près de vingt ans à sortir de terre.

Quant au tramway, il devrait faire son retour dans la capitale bretonne à l’horizon 2030… Sous forme de trambus. L’objectif ? Désengorger les communes d’une métropole qui devrait gagner 100 000 habitants supplémentaires d’ici 2040.

en complément

200 ans d’innovations

Des vestiges des rails de l’ancien tramway de Rennes sont toujours visibles, notamment place du Parlement.

K.S.

Des premiers tramways, tractés par des chevaux, aux rames futuristes sillonnant les grandes métropoles, il y a près de 200 ans d’innovations technologiques. Aux origines de cette invention, qui a révolutionné le transport urbain, un industriel, Benjamin Outram. Dès le XVIIIe siècle, cet Anglais fait circuler, sur des rails, des wagons tirés par des chevaux dans les mines de charbon de Northumberland, au nord de l’Angleterre sur ce que l’on appelait alors des « Outram Road », puis des « Tram Road ».

Il faudra cependant attendre des décennies pour que la technologie soit utilisée pour le transport urbain. Et que naisse le tramway. Les premiers modèles apparaissent dans les années 1830, à New York. La France emboîte le pas, en 1838, avec la création d’une rame transportant des passagers sur 15 km entre Montrond-les-Bains et Montbrison dans la Loire. La technologie ? La traction hippomobile (avec des chevaux). À la différence des premiers omnibus, qui sont en fait des calèches, la voiture est tractée, en site propre, sur des rails.

Compte tenu du coût élevé en raison de la traction animale, les opérateurs se tournent peu à peu vers les nouvelles techniques issues de la Révolution industrielle : la vapeur, et surtout l’électricité. Le premier prototype de tramway électrique circule dès 1880, à Saint-Pétersbourg. Une technologie toujours au premier plan, 140 ans après.

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