Voilà un papier que notre staff est heureuse de livrer ici sur notre blog. La thématique est « voitures de collection ».
Le titre (Le Red Ball Express était de passage à Argentan, 78 ans après) est évocateur.
Présenté sous la signature «d’anonymat
», l’éditorialiste est positivement connu pour plusieurs autres posts qu’il a publiés sur internet.
Vous pouvez lire ces informations en toute sécurité.
L’article :
Publié le 22 Juil 22 à 11:25
À Argentan (Orne), c’est sous un soleil de plomb avec un mercure frôlant les 40°C, que plusieurs milliers de personnes se sont amassées sur les bords des routes pour admirer le passage du Red Ball Express.
Après une plus d’une heure de retard sur le programme dû notamment à des pannes de véhicules en raison de la chaleur, le convoi est enfin arrivé aux alentours de 16 h 15.
C’est quoi déjà le Red Ball Express ?
Lors de la libération par le 80e régiment d’infanterie américain en août 1944, une route s’est créée afin de ravitailler l’ensemble des hommes présents sur le front.
Tous les jours comme en témoigne Jurqen Billen, un Belge passionné par la Seconde Guerre mondiale, plus d’un million de litres d’essences étaient utilisés pour ravitailler l’ensemble des véhicules, un immense défi.
Le Red Ball Express est vraiment quelque chose de colossal. À l’époque, ils roulaient 54 heures d’affilés. Ils se relayaient à plusieurs pour ne pas se mettre en danger.
Aujourd’hui, le convoi prévoit un trajet de plusieurs centaines de kilomètres pour se remettre sur les routes de ceux qui ont libéré la France. Les véhicules sont partis de Marigny-le-Lozon dans la Manche et iront jusqu’à Saint-Michel aux portes de la Belgique.
Après être passé à Argentan, le convoi s’en est allé du côté de Chartes puis de Fontainebleau, avant de faire une dernière étape à Soissons.
L’Ukraine comme toile de fond
Cet évènement a été, pour beaucoup, un symbole. Symbole de transmission de mémoire entre les générations. Beaucoup d’enfants étaient présents pour admirer le passage du convoi.
Pour Nathan Lamotte et Noémie Izambard, tous les deux passionnés par la Seconde Guerre mondiale, cette journée est d’autant plus symbolique avec ce qu’il se passe actuellement dans le monde.
Le monde fait face à de nouvelles tensions géopolitiques. La guerre en Ukraine nous replonge dans de mauvais souvenirs. Elle ressemble par ailleurs un peu à la Seconde Guerre mondiale puisque c’est une guerre qui touche beaucoup les civiles.
Des souvenirs qui rassemblent
Pour Luc Fourmy, président du Group military collection Normandy (GMC), ce rendez-vous était quelque chose à ne surtout pas rater. « On se mélange tous les uns aux autres. On a tous la même passion », affirme-t-il.
Son véhicule militaire de transport de troupes, il le possède depuis 1993. Cette rencontre c’est avant tout pour lui, le moyen de se souvenir de ce qu’il s’est passé presque 80 années avant.
Mes propres parents ont vu ce convoi. Il s’agit de ne pas oublier ce qu’il s’est passé et de rendre hommage à nos libérateurs et notamment les Américains.
« Argentan a été détruite à 83 % »
Frédéric Leveillé, maire d’Argentan, était aussi présent lors de cette journée d’hommage. Cette partie de l’Histoire de France de retour à Argentan est pour lui un honneur, mais avant tout très symbolique.
« Il ne faut pas oublier qu’Argentan a été détruite à 83 %. La venue du convoi valorise la ville qui a beaucoup souffert lors de la Seconde Guerre mondiale. La libération de la ville a été réalisée par les Américains. C’est une réalité », Frédéric
Leveillé, maire d’Argentan.
Le député de la 3e circonscription de l’Orne, Jérôme Nury, était lui aussi présent. Tout comme le maire, il souligne la place de l’Orne dans l’Histoire de France.
« C’est émouvant d’avoir aujourd’hui cette reconstitution pour se remémorer ce que les populations ont vécu à l’époque. Il ne faut pas oublier que la Normandie et le département de l’Orne ont été un marqueur de l’Histoire, mais aussi de l’humanité. Les Ornais ont ça en eux ». Jérôme Nury, député de la 3e circonscription de l’Orne.
Un premier bilan
Juste après la cérémonie de commémoration qui s’est déroulée vers 17 h devant la stèle de la 80e division d’infanterie, place du Dr Couinaud, Dominique Fillonneau, président du club de tir d’Argentan et co-organisateur de la journée, a pu dresser un
premier bilan.
« Globalement, je suis très content de l’arrivée du convoi ici à Argentan. Nous avons eu quelques soucis sur la route avec notamment des problèmes liés à la chaleur. Le convoi n’est pas total pour l’instant. Les autres vont arriver au compte-gouttes d’ici la fin de journée », déclare-t-il.
Dominique Fillonneau a également souligné la rareté de ce que les Argentanais ont pu voir aujourd’hui chez eux.
Voir des véhicules de cette ampleur à Argentan, ce ne sera pas tous les jours. On ne vivra sûrement plus trop jamais une journée comme celle-ci. C’est fort vraiment.
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