Dernière actualité pour vous : Sarthe : il raconte sa passion pour les courses de voitures électriques miniatures | Le Courrier

Depuis son plus jeune âge, Thierry, à moins de deux ans de la retraite aujourd’hui, continue de « jouer » au circuit de voitures électriques.

Pour cet habitant du sud de la Sarthe, près de Pontvallain, les bolides de l’enfance ont toutefois laissé place à des modèles réduits 1/32 e bien plus performants.

Il en possède plus de 70 dont la majorité a couru un jour la classique mancelle.

« Le slot est une discipline sportive qui met en piste des voitures électriques sur circuit », résume Thierry, qui souhaite rester discret quant à l’endroit où il conserve sa collection.

Premier circuit à 10 ans

Membre du club SRC Le Mans depuis 2013, il pratique le slot en loisir et en compétition.

J’ai fait quatre fois les 24 Heures du Mans. On est par équipe de 4 à 6 pilotes et on fait rouler nos voitures 24 h, on est à la fois pilote, mécanicien et commissaire de piste, quand notre voiture sort de la piste.

Car passionné des voitures électriques miniatures, Thierry l’est.

« Deux déclencheurs sont à l’origine de cette passion. J’ai eu mon premier circuit électrique à 10 ans. Il était en forme de 8. Je l’ai gardé avec quatre voitures dessus. Puis un jour, mon oncle m’a fait découvrir les 24 Heures du Mans. C’était en 1972, l’année de la victoire de Matra Simca et de Pescarolo ».

Une Matra 670

Plus tard, l’attrait pour les courses sur circuit miniature a repris de la vigueur.

« Pour le Noël de mon fils, j’ai repris mon circuit d’enfance, je l’ai agrandi avec des rails complémentaires et j’ai construit des stands et des personnages. J’y ai passé des semaines », se souvient Thierry.

Et depuis, la passion n’a fait que croître ! 

Pour la satisfaire, Thierry achète des modèles 1/32 e au gré de ses coups de cœur. Mais un peu moins aujourd’hui. Son premier bolide était une Matra 670.

J’achète des voitures sorties de boîte ou à construire soi-même. 

Un bolide prêt pour la compétition coûte environ 100 €.

« Le modèle de base est à 60 €, après il faut ajouter un aileron, faire des modifications sur le moteur, avoir des pneus de rechange pour qu’il soit conforme aux règlements des courses ».

Car en slot, les courses sont aussi exigeantes que dans la réalité.

Une voiture peut atteindre 35 km/h en ligne droite

On a des pannes mécaniques. Il faut parfois changer le moteur, pignons, couronnes ou les tresses, qui font le contact avec la piste. On perd facilement un tour lors d’un arrêt au stand.

Une modèle 1/32 e pèse environ 80 g « et peut atteindre 35 km/h en ligne droite avec un moteur qui monte en moyenne à 22 500 tours minute », détaille le collectionneur.

Ferrari, Porsche, Mc Laren, Corvette, Toyota, Audi, Panoz, Spyker, Aston Martin…Thierry conserve religieusement ses bolides dans des vitrines. « Il y en a partout dans la maison. » 

Il a même consacré une pièce de sa maison à ses bolides électriques, près d’un mannequin commissaires des 24 Heures et d’une piste démontée. En attendant mieux…

Reconstituer le circuit du Mans

A quelques mois de la retraite, Thierry nourrit, en effet, un rêve : celui de reconstituer chez lui le grand circuit des 24 Heures du Mans.

Ce serait à échelle réduite. J’ai une pièce de 70 m² qui pourrait suffire. J’envisage de reconstituer tout l’environnement sous la forme d’un diorama, avec spectateurs, commissaires, le speaker et les mécaniciens, les journalistes. 

Thierry en a déjà réalisé près de 100, à partir de modèles réalisés à l’imprimante 3 D. Pour le circuit, il faudra encore attendre un peu !

Pour découvrir la discipline, Slot Racing Club Le Mans au 31-33 allée Claude Debussy au Mans. Ouvert les mardi et vendredi de 20 h 30 à 22 h 30 et le samedi à 14 h 30.

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