Editorial tout frais : Les grandes désillusions. Opel Kadett Aero : la version Targa dont personne ne voulait

Voilà qui va vous plaire : Un nouveau texte que nous venons de identifier sur internet et que nous vous proposons ci-dessous. Le sujet est « voitures de collection ».

Son titre suggestif (Les grandes désillusions. Opel Kadett Aero : la version Targa dont personne ne voulait) est parlant.

Annoncé sous le nom «d’anonymat
», l’éditorialiste est connu et fiable pour plusieurs autres papiers qu’il a publiés sur le web.

Texte source :

L’Opel Kadett génération C débarque en août 1973 et, contrairement à ses concurrentes françaises du moment, conserve la transmission par propulsion. Pas de quoi affoler les acheteurs de l’autre côté du Rhin.

La Kadett C a une cousine Outre-Manche qui s’appelle évidemment Vauxhall : la Chevette. Elle aussi, va connaître le succès. La même voiture compacte sera vendue au Japon sous le nom d’Isuzu Gemini. Le succès, c’est dans un premier temps.

En 1975, les ventes des Kadett et Chevette se tassent, phénomène qui interpelle du côté de Russelsheim. Comment redynamiser la gamme ?

D’abord, le sport

Très fiable mais beaucoup trop sage, la Kadett a besoin d’un coup de fouet. En 1975, Opel sort la City qui doit s’opposer à la Golf et une GT/E, la sportive de la gamme, avec 105 ch. À l’autre bout de la gamme, on trouve un 1 l de 40 ch et le brave 1,2 l qui développe entre 52 et 60 ch.

Sur une idée d’un jeune constructeur très lié à Opel, Erich Bitter (il a créé un joli modèle à l’aspect sportif sur la base de la Diplomat), Opel va s’intéresser au cabriolet.

Baur, vous avez dit Baur ?

À cette époque, Erich Bitter a confié la carrosserie et l’assemblage de la Bitter CD à la carrosserie Baur, une officine spécialisée qui travaille également depuis 1971 pour BMW avec la 2002.

Baur va proposer à Opel non pas un cabriolet mais un genre de solution Targa découvrable à l’avant grâce à un panneau rigide et aussi à l’arrière par une capote en toile. Entre les deux, un arceau central métallique. L’avantage de cette transformation est d’être facile à réaliser et de conserver une bonne rigidité à la carrosserie.

Marché de niche

Pour fabriquer les Kadett Aero, des exemplaires sont prélevés sur les chaînes et envoyés chez Baur pour transformation. Deux motorisations sont choisies : le classique 1,2 l de 60 ch et un 1,6 l de 75 ch pour une version plus affûtée.

La voiture vise une clientèle jeune et le style plus extravagant est bien loin de la fadeur traditionnelle des carrosseries Opel. Mais, fabriquée à la main, la Kadett Aero est très chère : 5 000 Marks plus chère que la berline ou le coupé (14 500 DM pour la 1,2 l et 15 535 DM pour la version 1,6 l).

Seulement deux ans en vente

Malgré son dessin plutôt sympathique, l’Aero ne se vend pas car le tarif est prohibitif pour une voiture populaire. Et la Coccinelle 1303 cabriolet, fabriquée par Karmann, est moins chère.

Commercialisée à partir de 1976, la Kadett Aero sera retirée du catalogue en 1978, juste deux ans après sa sortie. Seulement 1 242 exemplaires auront trouvé preneur, essentiellement en Allemagne.

Une deuxième vie commence pour l’Aero en tant que voiture de collection difficilement trouvable en raison de sa rareté.

Bibliographie :

Citroën ID 19.,Ouvrage Recommnandé par la presse.

Rallyes, anecdotes &….,Le livre .

Citroën, 100 ans – coffret.,Ouvrage . A emprunter en bibliothèque.

La Lancia Delta de mon père.,Ouvrage .