Infos pour les passionnés : Affaire Le Tan: la « peur » des anciennes compagnes de Jean-Marc Reiser

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Le texte a été diffusé à une date notée 2022-06-28 11:30:00.


« Je voulais partir sans être tuée »: d’anciennes compagnes de Jean-Marc Reiser ont témoigné mardi devant les assises du Bas-Rhin de leur « peur » face à la violence déchaînée à leur encontre par l’assassin présumé de Sophie Le Tan, capable de subitement « partir en vrille » et de « péter des câbles ».

Silhouette menue, Isabelle s’avance à la barre. D’une voix qui peine à dissimuler son émotion, cette quinquagénaire évoque la liaison chaotique qu’elle a eue lors de l’été 1986 avec l’accusé, dont la relation aux femmes, emprunte d’une grande violence, est au coeur de cette deuxième journée d’audience.

« J’étais factrice » à Strasbourg, un job d’été pour cette étudiante en géologie, se souvient-elle. Reiser, qui travaille dans la même Poste, devient vite pressant, elle finit par sortir avec lui « par faiblesse et pour avoir la paix ».

« Erreur »

« Une erreur, car la paix, je ne l’ai toujours pas », lâche Isabelle, très émue. Elle va vivre un calvaire avec celui qu’elle décrit comme « très habile pour la manipulation », « sans douceur, sans tendresse ».

Un jour où elle lui fait faux bond, préférant aller à la piscine avec un ami, Reiser, « en furie », finit par la retrouver, la jette dans sa voiture et roule des kilomètres en l’insultant : « je sens que la situation est très grave (…) je suis terrorisée ».

Arrivés dans une forêt, il la « projette au sol », lui « donne des coups de pied dans le ventre (…) J’avais peur qu’il m’étrangle », confie Isabelle, pendant qu’à quelques mètres de là, Reiser, impassible, la fixe depuis le box des accusés.

Les violences et les insultes se poursuivront jusqu’à la nuit, avant que Reiser ne décide de rentrer chez lui avec elle. Isabelle tente de s’échapper par la fenêtre mais il s’en aperçoit : « il m’a serré le cou (…) Je voulais partir sans être tuée ».

Elle finira par s’enfuir avec l’aide de son frère et partira à Brest, où Reiser ira la harceler « longtemps ». Avant de renoncer, non sans lui avoir adressé quotidiennement pendant un an bouquets, vêtements ou lettres enflammées…

« Il ne m’a pas tuée, j’ai eu de la chance », souffle celle qui dit « avoir eu peur pendant dix ans ».

« Il partait en vrille » et « pétait des câbles », parfois pour des motifs futiles, abonde Joëlle, qui a eu une fille en 1992 avec Jean-Marc Reiser.

« Il y avait une violence verbale, il partait quelques fois en vrille, me reprochait certains trucs, je ne comprenais pas pourquoi parfois », se souvient-elle.

Elle aussi relate des épisodes de violences, notamment l’un où, en vacances, Reiser l’avait jetée sur un lit puis dehors, « armé d’un couteau ». « Il s’est enfui lorsque des témoins ont appelé les gendarmes », se rappelle Joëlle.

Malgré son souhait « qu’il parte » dès 1995, leur relation ne s’arrêtera qu’en 1997, quand le père de sa fille est placé en détention une première fois. « Monsieur Reiser vous ne pouvez pas le quitter, il faut que ça vienne de lui. »

« Monstre »

Plus tôt, Jean-Marc Reiser, très volubile, s’était plaint d’avoir été présenté dans les médias « comme un monstre » depuis le début de l’affaire, en septembre 2018.

Multipliant les digressions pour tenter de faire oublier le portrait d’un homme décrit comme « seul » et « violent », celui qui a fini par reconnaître au bout de deux ans et demi avoir tué et démembré Sophie Le Tan s’est également plaint d’avoir été « désigné comme coupable » dès son arrestation, déclenchant des réactions indignées dans la salle.

Connu pour être très procédurier, l’accusé, lunettes de vue sur le nez, a compulsé dossiers et notes avant l’audience, consacrée mardi matin à sa personnalité.

Les trois longs entretiens réalisés durant l’instruction avec lui en prison et ceux avec ses proches ont fait ressortir une « enfance solitaire » dans une famille mise à mal par l’alcoolisme du père, un « isolement social » avec peu d’amis mais aussi une « haute estime de lui-même ».

« Une tendance à minimiser » les violences commises sur ses anciennes compagnes a également été relevée.

Étudiante strasbourgeoise, Sophie Le Tan a disparu le jour de ses 20 ans après être allée visiter un appartement au nord de Strasbourg. Auteur de l’annonce de location, l’accusé a été confondu par la téléphonie, d’importantes traces de sang effacées dans son appartement et de l’ADN de la victime retrouvé sur le manche d’une scie à métaux qui a servi à découper le corps de la jeune femme, retrouvée en forêt plus d’un an après.

Jean-Marc Reiser a fini par avouer début 2021 mais nie avoir prémédité son acte et lui avoir tendu un piège avec l’annonce immobilière fictive.

Les proches de Sophie Le Tan doivent témoigner mercredi.

28/06/2022 18:28:57 – 
        Strasbourg (AFP) – 
        © 2022 AFP

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