On revient sur l’édito : Le Mans Classic – Les 3 voitures les plus inattendues de l’édition 2022

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Ce papier ayant pour thématique « voitures de collection » circule sur internet, nous avons décidé de vous le présenter dans cette publication.

Le titre (Le Mans Classic – Les 3 voitures les plus inattendues de l’édition 2022) est évocateur.

Annoncé sous le nom «d’anonymat
», le journaliste est positivement connu pour plusieurs autres encarts qu’il a publiés sur le web.

Il n’y a pas de raison de douter de la fiabilité de ces infos.

La date d’édition est 2022-07-02 11:28:00.

Le Mans Classic :  La Howmet TX

Howmet TX Le Mans Classic 2022 moteur turbine

La Howmet TX fait un bruit inimitable dans la voie des stands du Mans. © Joris Clerc / DPPI

Engagée en Plateau 5 de Le Mans Classic, la Howmet TX n’a rien pour elle : sa turbine met une dizaine de secondes à être lancée, sa consommation est élevée et le temps de réponse du moteur complique la tâche des pilote. Ah, l’absence de freins moteurs oblige à miser l’intégralité du ralentissement de la bête via les plaquettes de freins !

Pourtant, la voiture alignée par Xavier Micheron (fondateur d’Ascott Collection) possède un charme inégalable. Dans le dos du pilote, la turbine Continental TS325-1 est conçue pour propulser un hélicoptère et fonctionne au kérosène pour une puissance de 330 ch à 6 700 t/min.

Engagée dans la Sarthe en 1968, la transmission directe (il n’y a pas de boîte de vitesses) se révèle un handicap insurmontable sur le tracé atypique du Mans, car aucun rapport ne permet d’être à l’aise à la fois en vitesse de pointe et en accélération. Les Howmet sont reléguées aux 20e et 24e positions sur la grille de départ, et après s’être élancées paisiblement, elles sont rapidement retardées : la n°22 (châssis 02) de Thompson-Heppenstall par une turbine ne délivrant pas toute sa puissance puis un accident, la n°23 (châssis 01) de Dibley-Tullius par un roulement de roue défectueux. Un élément du châssis étant également cassé, cette dernière va passer près de 3 heures à son stand et sera disqualifiée à la 9e heure, faute d’avoir parcouru une distance suffisante.

Cadillac « Le Monstre »

La Cadillac "Le Monstre"

La Cadillac « Le Monstre » porte bien son surnom. © ACO

Les Américains cultivent le goût de la différence. Lors de son arrivée dans le parc des vérifications techniques des 24 Heures du Mans 1950, le public sarthois est tellement surpris par le look de cette Cadillac qu’ils la rebaptisent très vite « Le Monstre ». Et on comprend pourquoi !

Les inspecteurs de l’Automobile Club de l’Ouest sont tellement déstabilisés par la voiture engagée par Briggs Cunningham qu’ils s’apprêtent à la déclarer non-conforme… jusqu’à ce qu’ils s’aperçoivent que, sous la carrosserie testée dans une soufflerie, se cache un châssis d’origine de la Cadillac. Elle peut donc prendre le départ.

L’épreuve sera une succession de péripéties rocambolesques. Le patron-pilote Briggs Cunningham et son équipier Phil Waters doivent composer avec des suspensions typiquement américaines (donc ultra-molles), un plantage dans le bac à sable au virage de Mulsanne, ou bien un arrêt impromptu pour… laisser passer un chien sur la piste ! Le Monstre finira 11e toutefois.

Aujourd’hui, au Mans Classic, une copie est engagée par l’Anglais Derek Drinkwater en Plateau 2. L’originale est entreposée dans l’imposante Collection Collier au Revs Institute de Naples en Floride.

CD Peugeot SP66

CD Peugeot SP66 C during the Le Mans Classic 2022 from June 30 to July 3, 2022 on the Circuit des 24 Heures du Mans, in Le Mans, France - Photo Joris Clerc / DPPI

La CD Peugeot SP66 au Mans Classic 2022. © Joris Clerc / DPPI

Ce véhicule effectue sa première sortie publique à Le Mans Classic suite à une intense restauration menée par l’Aventure Peugeot de Sochaux ainsi que les préparateurs Classic and Racing et Moteur Moderne ces derniers mois.

Le coupé français portant le n°52 est visible au sein du Plateau 4 au volant des journalistes Étienne Bruet et Thomas de Chessé. Son signe distinctif ? Les deux ailes verticales posées à l’arrière, fruits de l’imagination de l’ingénieur aérodyanmicien Lucien Romani.

D’un poids de quelques 600 kilos à vide, la CD Peugeot SP66 est motorisée par un 4-cylindres 1 135 cm3 optimisé à environ 105 chevaux, sachant que ce bloc est issu de la Peugeot 204. Cette puissance anodine est compensé par un poids plume de 760 kg, ce qui permettait à cette oeuvre imaginée pour bonne partie par Charles Deutsch (d’où les initiales CD) d’atteindre 250 km/h dans les Hunaudières.

Aux 24 Heures du Mans 1966, l’exemplaire portant le n°52 fut piloté par Pierre Lelong et Alain Bertaut. Les deux hommes ont dû renoncer sur problème mécanique.

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