On revient sur l’éditorial : « Il fait partie de ma vie »

on revient sur leditorial il fait partie de ma vie

Nous allons tout vous révéler sur ce post qui vient de paraître, dont le propos est «voitures de collection».

Son titre troublant (« Il fait partie de ma vie ») est parlant.

Sachez que l’auteur (annoncé sous la signature d’anonymat
) est positivement connu pour plusieurs autres posts qu’il a publiés sur internet.

Vous pouvez donc faire confiance aux informations qu’il divulgue.

Vincent Léraut, amoureux du pont et de la Garonne, à pied ou en scooter.

Vincent Léraut, amoureux du pont et de la Garonne, à pied ou en scooter.

Y.D.

Vincent Léraut, 47 ans (Floirac) : course à pied et scooter

« Mon histoire avec le pont commence assez intensément, le 18 mars 2013 précisément. Je suis à l’époque attaché parlementaire d’Alain Anziani, alors sénateur de la Gironde. Il accueille le président François Hollande à l’aéroport et me demande de le suivre absolument. Et me voilà avec ma voiture personnelle sur le tarmac, puis suivant jusqu’au débouché rive droite, la voiture présidentielle dans laquelle Alain Anziani a pris place. À l’arrivée, je me suis pris une belle mais souriante avoinée par le…

Vincent Léraut, amoureux du pont et de la Garonne, à pied ou en scooter.

Vincent Léraut, amoureux du pont et de la Garonne, à pied ou en scooter.

Y.D.

Vincent Léraut, 47 ans (Floirac) : course à pied et scooter

« Mon histoire avec le pont commence assez intensément, le 18 mars 2013 précisément. Je suis à l’époque attaché parlementaire d’Alain Anziani, alors sénateur de la Gironde. Il accueille le président François Hollande à l’aéroport et me demande de le suivre absolument. Et me voilà avec ma voiture personnelle sur le tarmac, puis suivant jusqu’au débouché rive droite, la voiture présidentielle dans laquelle Alain Anziani a pris place. À l’arrivée, je me suis pris une belle mais souriante avoinée par le service de protection des hautes personnalités…

Une inauguration avec beaucoup de monde malgré la pluie. Je me souvenais d’une photo de mon père qui avait été, en badaud, assister à celle du pont d’Aquitaine. Moi, je faisais du skate sur le chantier du pont Mitterrand….Le pont Chaban, je trouve qu’il a de la gueule, j’aime son côté futuriste, c’est un vrai geste architectural. J’aime y courir très tôt le matin, juste quand le soleil se lève, que je l’ai pour moi tout seul ou presque. Je m’assois parfois au milieu, regarde le fleuve avec qui j’entretiens un rapport particulier. Trop bien ! »

Nathalie Terras, 44 ans (Bassens) : vélo

« Attachée de recherche clinique, j’habite près du port de Bassens depuis 2011 et j’ai toujours travaillé sur la rive gauche. Pour aller à l’hôpital Saint-André, je prenais le vélo à assistance électrique via le pont de pierre. Pour l’hôpital Haut-Lévêque, c’était voiture puis train. Depuis 2020, je travaille au centre Rétine Gallien, dans la rue du même nom, et je fais à nouveau le trajet à vélo par le pont Ba-Ba ! Je continue à l’appeler comme ça, je trouve ça plus sympa.

Nathalie Terras, le 9 mars au pied du pont Chaban, côté rive droite.

Nathalie Terras, le 9 mars au pied du pont Chaban, côté rive droite.

Y. D.

Il s’agit d’être bien équipée… et vigilante pour traverser la zone industrialo-portuaire de Bassens, déjà ! Je mets en moyenne une demi-heure pour effectuer les 10 kilomètres. Je double les voitures en rigolant. Les jours de flemme, il m’est arrivé de prendre le volant et à chaque fois, je le regrette amèrement. J’aime ce pont qui a une vraie identité, fait partie de ma vie : nous avons visité le chantier avec la famille, nous aimons aussi prendre le Batcub à Lormont pour passer dessous. Je suis toujours intriguée par ce système de levage.

Ces derniers jours de grand vent, on sent bien qu’on est sur un pont, ça bouge mais c’est grisant !

On se reconnaît entre usagers : je suis pleine d’admiration pour un homme handicapé, très courageux, qui franchit le pont avec ces béquilles. Ces derniers jours de grand vent, on sent bien qu’on est sur un pont, ça bouge mais c’est grisant ! Moins marrant : se faire avoir par les fermetures : pensez à l’appli ! »

Alexandre Nadaud vient travailler en bus à Cap Sciences tous les jours depuis Bassens, via le pont Chaban.

Alexandre Nadaud vient travailler en bus à Cap Sciences tous les jours depuis Bassens, via le pont Chaban.

Y. VING

Alexandre Nadaud, 37 ans (Bassens) : bus

« Je travaille depuis 2008 à Cap Sciences où je suis responsable du service des publics. J’ai particulièrement suivi la naissance du pont puisque Cap Sciences s’est fortement impliqué en accueillant par exemple l’exposition « Secrets de pont ». Pour ma part, j’habitais près du Jardin public quand le pont a été mis en service et mon rapport avec lui était assez spectateur. J’aime ses lignes simples et élancées, propices à un beau logo. J’en suis devenu un usager quotidien… cinq mois après son ouverture lorsque j’ai emménagé à Bassens.

Après quelques essais en voiture très peu concluants côté bouchons, j’ai pris le bus via la Liane 7. De quarante-cinq minutes à une heure au début, mais la situation s’est améliorée depuis les portions de voie en site propre aménagées : je mets entre vingt et vingt-cinq minutes. J’ai pu monter en haut d’une des piles : impressionnant ! Je suis surtout admiratif des gens qui y grimpent pour l’entretien. On a vu aussi une dizaine de personnes sauter du pont… Et tous les soirs, il est bloqué par les voitures dans le sens rive gauche-rive droite après l’avoir été dans l’autre sens le matin.. Moi je suis en bus et je passe ! »

Christopher Naoum, habitant de la rive gauche travaillant rive droite, préfère bus, tram et marche à la voiture.

Christopher Naoum, habitant de la rive gauche travaillant rive droite, préfère bus, tram et marche à la voiture.

Y. D.

Christopher Naoum, 34 ans (Bordeaux-Caudéran) : la marche

« Je marche sur le pont chaque matin et chaque soir. Collection de photos conséquente. Bus jusqu’aux Quinconces, tram jusqu’à la Cité du vin puis franchissement de la Garonne à pied pour rejoindre mon entreprise quai de Brazza, où je suis coordinateur sécurité-environnement. De mon bureau, je vois ce pont magnifique par tous les temps, encore plus beau quand il s’allume le soir. Une petite heure de trajet mais sans le stress, le coût et les bouchons de la période où je venais en voiture.

« De mon bureau, je vois ce pont magnifique par tous les temps, encore plus beau quand il s’allume le soir »

Je souris parfois quand, dans l’embouteillage que je longe, deux voitures se percutent. J’admire toujours une fois par an les cordistes grimpant pour l’entretien des câbles et des vitres. Je suis parfois le dernier à passer avant la fermeture avant levage et c’est bon. Par contre, les messages dans les haut-parleurs sont toujours inaudibles ! »

Bibliographie :

La Renault 4L De mon père.,Ouvrage Recommnandé par la presse.

La RENAULT 6 de mon père.,Ouvrage .

Citroën 2CV, 70 ans de popularité.,Ouvrage .

LA MINI (1959-2000) de mon père.,Ouvrage .