Que retenir de ce papier : La Renault R5 à 50 ans : une mamie toujours verte !

Nos rédacteurs ont découvert un éditorial sur internet dont la thématique est «voitures de collection».

Le titre (La Renault R5 à 50 ans : une mamie toujours verte !) résume tout le post.

Identifié sous la signature «d’anonymat
», le rédacteur est connu et fiable.

Les informations communiquées sont donc évaluées crédibles.

Voici lle texte :

Elle symbolise une époque qu’elle a révolutionnée à sa façon en matière d’automobile. Cette année, la R5 souffle ses 50 bougies! Cela valait bien la peine de la ressortir du garage Renault Classic pour constater qu’elle n’a pas vieilli. Certains de ses choix délibérés sont même furieusement modernes.

Se retrouver au volant d’une voiture plus vieille que soi, cela n’arrive pas tous les jours ! Ce qui me rassure, c’est qu’elle est terriblement moderne, jeune et dynamique, cette R5 TL (voir frise) ! Pourtant, 50 ans, c’est un âge canonique pour une auto !

En l’apercevant me faire de l’œil sur le parking de l’usine de Flins, où dort désormais le patrimoine Renault, et me tendre ses portières grandes ouvertes, c’est un choc! Qui oserait, en 2022, commercialiser une voiture orange, même une citadine ? Avec, s’il vous plaît, un habitacle coordonné – je vous préviens, ça pique les yeux. Et, cerise sur le gâteau, des sièges en Skaï, par 34 °C à l’ombre, ça brûle les fesses.

En 1972, la R5 ose tout: un style plus en rondeurs que celui de ses rivales, pas franchement dans la tendance du moment, une carrosserie 3 portes avec hayon, des portes sans poignées remplacées par des boutons-poussoirs, des boucliers innovants qui enveloppent la carrosserie, sans oublier une planche de bord minimaliste qui regroupe informations et commandes de manière ergonomique.

36 ch et 730 kg : « less is more », comme disent les Anglais !

Mais, techniquement, la R5 n’a rien de révolutionnaire. Aujourd’hui, nous dirions d’elle, avec peut-être une pointe de dédain, que ce n’est “qu’une” 4L reconditionnée. C’est vrai. Détail marquant, elle reprend la fameuse commande de boîte au tableau de bord, que les jeunes conducteurs d’aujourd’hui regardent comme une poule regarderait une fourchette.

Sa précision très caoutchouteuse est quelque peu aléatoire, mais la boîte est synchro et c’en est fini du double débrayage : ouf! En revanche, la direction n’est pas assistée. Pas grave… La R5 mesure 3,53 m de long, soit 50 cm de moins que sa lointaine descendante la Clio VI.

Oui, mais elle pèse moins de 800 kg. Pas besoin de faire de la musculation pour réussir un créneau, il faut simplement penser à la mettre légèrement en mouvement pour manœuvrer. Malgré ce gabarit de poids mouche, ce n’est pas la place qui manque à bord. Quatre adultes s’y glissent sans problème.

À l’arrière, il ne faut certes pas toiser plus de 1,75 m, mais en 1972, les ados ne se nourrissaient pas au McDo et, ma foi, ce n’était sans doute pas plus mal! En revanche, clin d’œil amusant, vous aviez l’autorisation de copieusement les… enfumer! Si désormais tout le monde veut sa prise USB, à l’époque, chacun avait droit à son cendrier !

Les équipements de bord se comptent sur les doigts d’une main, mais pas moins de trois cendriers – un grand à l’avant avec son porte-cigarettes et deux petits à l’arrière – fleurissent à l’intérieur. Autre temps, autres mœurs! Ne comptez pas trop non plus sur les organes de sécurité pour vous éviter des bobos lors d’un choc frontal. Ceux-ci se résument à deux ceintures à l’avant.

Pour autant, même dans la circulation de 2022, mon acolyte Yann Lefebvre et moi ne nous sommes pas sentis en danger. Nous avons au contraire savouré ces retrouvailles avec une simplicité fonctionnelle, malgré une aiguille de compteur qui sautille en permanence entre deux vitesses – après tout, 80 ou 90 km/h, peu importe, les radars n’existaient pas en 1972 !

A lire aussi :

Renault, Dacia, Alpine : 6 premières mondiales au Salon de l’Auto 2022 !

Renault R5 Turbo 3E (2022) : un concept-car spectaculaire né pour drifter !

Rétro : en octobre 1979, l’Auto-Journal testait la Renault 18

Nous avons renoué avec cette délicieuse sensation de liberté consistant à rouler fenêtre ouverte et coude à la portière… pour oublier l’absence de clim – si c’est pas écolo, ça, alors! Ce qui n’a pas manqué de nous renvoyer aux exigences actuelles démesurées. Le temps d’une journée, j’ai adoré la légèreté de la R5, son petit côté nerveux qui permet de griller les gros SUV endormis au feu vert et son confort de suspensions remarquable.

Et j’ai souri de ses bruits de mobilier et, plus encore, de ses imprécisions, de ses prises de roulis spectaculaires que je critiquerais sans vergogne sur une auto actuelle. À cela près que du roulis sur une auto de 800 kg, ce n’est pas la même limonade qu’avec une enclume de 2 t.

Et ne croyez pas que ce soit de la nostalgie, juste la satisfaction de redécouvrir une voiture qui collait à son époque et répondait aux attentes des automobilistes. Je ne suis pas certaine que les productions actuelles fassent toutes de même.

Retrouvez notre reportage sur la Renault R5 dans l’Auto-Journal n°1116 du 08/09/2022.

Ce propos vous a plu vous apprécierez beaucoup ces ouvrages:

Alpine, Le sang bleu.,Ouvrage . A emprunter en bibliothèque.

Moteurs Ferrari.,Clicker Ici Ouvrage de référence.

ASTON MARTIN, Panorama….,Ouvrage Recommnandé par la presse.

La Renault 21 de mon père.,Ouvrage .