Ci-dessous un tout nouvel encart qui va s’adjoindre à notre revue de presse sur « voitures de collection ».
Son titre (50 ans de moto culte par Moto Journal : la BMW R80 G/S) en dit long.
L’auteur (présenté sous le nom d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour plusieurs autres encarts qu’il a publiés sur le web.
Les infos communiquées sont par conséquent appréciées valables.
L’article original :
BMW, alors en petite forme sur le marché à cette époque, réussit le coup de génie de redorer son image en créant la catégorie des maxi-trails à travers la R 80 G/S. Le début d’une formidable saga. Pour les 50 ans de Moto Journal, un Hors-Série a été publié avec une présentation de 50 motos cultes. Voici l’article consacré à la Gelande Strasse !
À l’époque, Moto Journal écrivait : « La R80G/S est la jonction optimale entre les routières et les trails ». BMW a tout inventé à ce moment là, 40 ans plus tard, la recette fonctionne toujours !
« La clé de voûte, c’est la pierre finale d’un chef-d’œuvre. Cette BMW R 80 G/S est la clé de voûte du flat twin allemand, l’aboutissement, du suprême de BMW en un mot, à mon avis, la meilleure. La clé de voûte, c’est aussi la pierre qui réunit deux arches : à ma droite, l’arche des routières, à ma gauche, l’arche des trails. La R 80 G/S est la jonction optimale. Elle tend un cylindre à chacune des deux.» Christian Lacombe (un journaliste emblématique de la rédaction de Moto Journal) signe le début de son texte sur le premier essai dans la cité des Papes, en 1980, dans le Moto Journal n°482. Pour en arriver là, il faut revenir deux ans en arrière quand BMW n’est pas au mieux en termes de ventes à cause d’une gamme vieillissante et ce, malgré l’arrivée de la R 100 RS. Une nouvelle direction à la tête de la firme allemande la sort des sentiers battus, une direction incarnée par la G/S (pour Gelände/Strasse qui signifie « tout-terrain/route »). Alors que la tendance des trails est au minimalisme, BMW pousse le concept beaucoup plus loin avec sa 800 cm3. Jean-Michel Cavret, responsable BMW en France, se souvient de sa présentation qui se tiendra dans le sud de la France : « Je n’avais pas d’expérience tout-terrain, pourtant, je me suis retrouvé à monter les marches du Palais des Papes à Avignon avec cette moto. C’était facile et étonnant ». La polyvalence de cette moto, c’était vraiment son point fort, son apparence pouvait être un frein, mais dès les premiers tours de roues, tout s’oublie.
BMW a crée une vraie baroudeuse avec cette première R80 G/S qui a constitué un tournant pour la marque. Les solutions adoptées ont perduré et le succès n’a été que grandissant.
BMW surfe également sur la vague du Paris-Dakar et l’image de baroudeuse que l’épreuve véhicule. Et une fois n’est pas coutume, les Allemands font preuve d’audace, à l’image de cette selle orange et du coloris blanc qui tranche avec le reste de la production de l’époque. Côté mécanique, la R 80 G/S reprend le cadre de la 1000 mais en utilisant une suspension Monolever. Le flat-twin refroidi par air est conservé mais subit un gros travail d’allégement : les montées en régime se révèlent alors bien plus franches, tout en minimisant l’effet du couple de renversement. Si les aptitudes au tout-terrain étaient parfois limitées par les cylindres gênant les pieds, et un poids élevé, l’engagement en compétition au Dakar et surtout, les victoires d’Hubert Auriol et Gaston Rahier ont démontré les grandes qualités dynamiques et la fiabilité de cette R 80 G/S. La légende était née…
Cet article est issu du Moto Journal Hors-Série 50 ans.
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