Quoi retenir de ce texte : « Leclerc a une voiture compétitive, il n’a pas besoin de surconduire, ça va marcher à Monaco », estime Jean Alesi

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Notre équipe a relevé un article sur le web dont le propos est «voitures de collection».

Le titre suggestif (« Leclerc a une voiture compétitive, il n’a pas besoin de surconduire, ça va marcher à Monaco », estime Jean Alesi) parle de lui-même.

Présenté sous le nom «d’anonymat
», l’écrivain est connu et fiable.

Ce papier peut de ce fait être pris au sérieux.

Sachez que la date de publication est 2022-05-27 04:02:00.

Le rendez-vous le plus célèbre de la saison de Formule 1. Tous les pilotes du plateau rêvent d’accrocher le Grand Prix de Monaco, le plus mythique, à leur palmarès. Peut-être encore un peu plus Charles Leclerc, natif du rocher. Jean Alesi, l’ancien pilote Ferrari et consultant sur Canal+ qui diffuse la course ce dimanche (15 heures), déclare à 20 Minutes être « confiant » en une victoire de Charles sur ses terres, alors que le Monégasque n’a jamais terminé un GP en principauté.

Jean Alesi, l'ancien pilote de Formule 1 et consultant sur Canal+.
Jean Alesi, l’ancien pilote de Formule 1 et consultant sur Canal+. – Canal +

Est-ce que vous vous attendiez à ce que Max Verstappen et RedBull reprennent la tête du championnat du monde au Grand Prix de Barcelone ?

Par la façon dont ça s’est passé, non. Voir une Ferrari se retirer comme ça, aussitôt dans la course, c’est assez traumatisant à la fois pour les fans, et pour Charles Leclerc. Evidemment on ne peut pas s’attendre à ça. Mais je suis sûr qu’on va voir ce mano à mano entre Max et Charles toute la saison.

La différence se fera-t-elle sur la fiabilité, selon vous ?

Quand vous abandonnez, vous êtes à 0. Et avec ces compétiteurs, ça peut vite faire une grosse différence. Ce qui a été le cas à Barcelone. On ne va pas se trouver dans des saisons avec beaucoup de modifications, du fait de l’instauration d’un « budget cap ». Les écuries vont apporter des petites modifications au compte-gouttes pour toujours rester très compétitives, donc c’est plus la fiabilité qui fait la grosse différence.

Faut-il s’inquiéter du premier abandon de Ferrari de la saison pour des soucis mécaniques ?

Moi je ne crois pas. Parce qu’historiquement parlant, quand il y a un vrai souci, c’est presque l’effet domino sur les voitures. Tu casses une première voiture, puis l’autre casse. Là, ça n’a pas été le cas, Carlos Sainz a poussé jusqu’à la fin du Grand Prix. Le pépin technique est arrivé sur la voiture de Charles, mais c’est un problème isolé qui peut arriver en sports mécaniques. C’est malheureusement tombé sur Charles, mais ce n’est pas un problème de conception. Max Verstappen a pesté tout le GP contre son DRS, Mercedes a donné la consigne à ses pilotes de ralentir dans les derniers tours… Aujourd’hui le niveau de compétition et de compétitivité est tellement haut, que la donne fiabilité peut rapidement faire évoluer les choses.

Est-ce que ça change quelque chose dans la course au titre pour Ferrari et Leclerc ?

Non, non. Au contraire, ça donne un peu plus de suspense. Ils ont six points de différence [Verstappen compte 110 points au classement pilote contre 104 pour Leclerc], ce n’est rien. On les aura roue dans roue jusqu’à la fin.

Êtes-vous impressionnés par le début de saison de Ferrari ?

Oui. Je suis un vrai fan de la Scuderia, et ce bon début de saison m’impressionne surtout du fait de la nouvelle réglementation, tout a changé sur les voitures, ils n’ont rien gardé, tout est différent. Quand c’est comme ça, aie aie aie, tu peux vite aller dans la mauvaise direction, et vraiment faire une saison galère, sans atteindre de bonnes performances. Après deux saisons galères, ils auraient pu être les premiers à se louper. Mais ils ont présenté une voiture hypercompétitive. C’est à mettre au crédit de Mattia Binotto. Avant le Grand Prix d’Imola je suis allé visiter l’usine où les F1 sont fabriquées. C’est à couper le souffle, même pour un connaisseur comme moi. J’ai grandi et j’ai fait cinq ans chez Ferrari, je connais les locaux. Mais les nouveaux bâtiments m’ont vraiment impressionné et le chef d’orchestre de tout cas, c’est Mattia Binotto.

Est-ce que vous voyez Charles Leclerc remporter le GP de Monaco, lui qui est si rapide sur ce circuit, mais en même temps si poisseux ?

C’est parce qu’il arrivait à Monaco toujours avec une voiture en dessous. Il arrivait comme un chien fou pour arracher la pole position et le Grand Prix et ça ne jouait pas en sa faveur. Il a également surconduit, et la marge d’erreur est tellement infime à Monaco qu’il allait à la faute. L’année dernière, il fait une faute après avoir obtenu la pole. Cette année, il a une voiture compétitive, il n’a pas besoin de surconduire donc ça va marcher. Je suis plutôt confiant.

Pour Helmut Marko, Max Verstappen est un cran au-dessus de Charles Leclerc, êtes-vous d’accord ?

J’ai beaucoup de respect pour Helmut Marko [responsable de la filière jeune chez RedBull] et son évaluation est tout à fait compréhensible, puisqu’il parle de son pilote. J’ai suivi toute l’évolution de Charles parce que mon fils était à l’académie Ferrari lorsqu’il était en F3. En plus de sa performance, Charles a de la classe et je l’adore. Je pense que cette année peut être son année. Ils vont se battre avec Max lors de chaque épisode de la saison et c’est magnifique. C’est une génération sublime, et de vrais ambassadeurs de la F1.

Est-ce que vous comprenez la remise en cause de certains GP historiques, comme celui de Monaco par exemple ?

La réponse est très simple, je voudrais voir un Grand Prix de France et de Monaco les 50 prochaines années d’affilée et qu’ils ne soient pas remis en cause. Il y a des nouveaux Grand Prix qui arrivent, Miami cette année, Las Vegas l’année prochaine, et les promoteurs payent beaucoup d’argent. Je comprends qu’il y ait un traitement de faveur lié à l’ancienneté, mais il y a trop de différences entre un circuit comme Monaco et celui de Miami. Il y a trop de différences sur les prix du plateau et c’est sur ça que les discussions ont lieu. En même temps si dans un même restaurant vous payez votre steak 30 euros et que moi je le paye 150 euros, forcément je ne vais pas être content en voyant l’addition.

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