Retour sur l’article : Jean-François Nativel fustige la gestion du port de St-Leu par le TCO

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Voici l’essentiel d’un article que notre équipe vient de repérer sur le web. Le propos va sans aucun doute vous séduire. Car le thème est « voitures anciennes ».

Son titre (Jean-François Nativel fustige la gestion du port de St-Leu par le TCO) est évocateur.

Le chroniqueur (annoncé sous la signature d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux.

Les révélations publiées sont donc réputées valides.

L’article original :

Le communiqué :

St Leu possède un petit port, plus exactement un petit abri côtier de 135 anneaux, géré par le Territoire de la Côte Ouest (TCO) et creusé au milieu du lagon à une époque où l’on pouvait encore toucher la nature. Le 16 août dernier, sans aucune information préalable, des barrières ont été installées privant l’accès des usagers occasionnels avec une remorque, et donc sans places attitrées. Pourtant, ces habitués avaient cherché à maintes reprises à savoir à quel moment, ces barrières, installées le mois précédent, allaient être mises en service, c’est-à-dire abaissées.

Personne n’était alors en mesure de donner cette information. Du jour au lendemain, ils se sont ainsi retrouvés sans possibilité d’accès au port et donc de mettre leur embarcation à l’eau, d’où un mécontentement qui est allé grandissant depuis.

A l’occasion d’un conseil portuaire qui s’est tenu le 13 septembre dernier, un mois après la mise en place de ces barrières, les administratifs du TCO (tributaires des élus décisionnaires) ont enfin débattu au sujet des conditions d’accès, en présence des représentants des amodiataires et d’élus de Saint-Leu. Le débat s’est orienté notamment sur le prix à payer pour les usagers avec remorque, sans qu’une décision soit prise. Apparemment la mairie de Saint-Leu souhaiterait que cela reste gratuit mais le TCO voudrait faire payer un pourcentage (10, 25% etc. ?) du prix payé par les usagers permanents, ce qui apparaîtrait équitable.

Il faut savoir qu’à l’époque, pour les usagers permanents disposant d’un anneau, le TCO avait souhaité faire payer la même redevance que pour le port de la Pointe des Galets, un « vrai » (grand) port qui bénéficie pourtant d’infrastructures sans commune mesure. Il aura fallu l’intervention des élus et représentants d’associations pour que le tarif ne soit fixé en toute logique qu’à 50 % de celui du port de la Rivière des Galets. Cela semble cohérent quand on sait que cet abri côtier de Saint-Leu n’a que 19 places de parking et une seule prise d’électricité pour 135 mouillages.

Toujours est-il que les usagers occasionnels les plus déterminés ont réussi à produire la liste des documents demandés listés par le TCO dans un mail envoyé le lundi 19 septembre (documents administratifs, assurances etc.). Ceux-là viennent juste d’obtenir un droit d’accès via la plaque d’immatriculation de leur véhicule, mais n’ont eu aucune réponse s’agissant du coût éventuel. Forcément puisque cette affaire n’a à ce jour pas encore fait l’objet d’une quelconque délibération du conseil communautaire du TCO !

Dans ce dossier, vous l’aurez compris, on a mis la charrue avant les bœufs. Pour les autres usagers moins débrouillards, il reste encore tout un dossier à monter, et, en attendant, ils sont dans l’impossibilité de mettre leur embarcation à l’eau. Cette affaire témoigne également d’un fonctionnement méprisant dans certaines collectivités qui consiste à mettre en place des restrictions sans prévenir la population*.

Par ailleurs, le port de Saint-Leu, tout comme celui de l’Étang-Salé, est tributaire d’un chenal d’accès creusé dans le récif, à l’époque où les vies humaines valaient plus qu’un poisson et/ou qu’une patate de corail. Ces accès demeurent dangereux puisque le corail pousse, mais impossible jusqu’à présent d’obtenir une possibilité d’entretien voire d’élargissement, même s’il s’agit de sécuriser la vie des pêcheurs et plaisanciers. C’est un autre dossier que je m’engage à suivre car la réserve marine doit faire des concessions. Il faut rappeler que c’est elle qui est venue phagocyter en 2007 notre zone balnéaire où se concentrent historiquement toutes les activités nautiques de baignade ou encore de navigation : c’est donc à elle de s’adapter !

Il convient aussi d’aborder le sujet de la capacité d’accueil du port de Saint-Leu qui devait être doublée dans le cadre d’un projet qui a fait l’objet d’études coûteuses, tombé à l’eau depuis. Beaucoup se sont opposés en préférant que cela reste un « petit port », et pourtant apparemment il y avait même un avis favorable de la Réserve Marine pour en creuser un deux fois plus grand dans le récif de Saint-Leu. Mais si la partie maritime de l’extension du port a été abandonnée, la construction de la partie terrestre afférente fait l’objet d’un vif débat. En effet le projet actuel est jugé disproportionné par une partie des personnes concernées puisqu’il s’agit de construire des bâtiments adaptés pour une capacité d’accueil doublé. Le TCO veut passer en force, avec un silence remarqué de la municipalité de Saint-Leu, mais les acteurs de terrain restent mobilisés. Les anciens bâtiments de ce port ont d’ailleurs été détruits récemment sans que, comme à l’accoutumée, ne soit mentionné sur site le moindre élément sur ce qui viendra les remplacer. L’opacité, l’absence de concertation et le mépris des administrés semble demeurer la norme pour cette mandature au TCO !

Jean François NATIVEL
Conseiller communautaire d’opposition au Territoire de la Côte Ouest (TCO)

 
*On a ainsi constaté la même chose avec la Région s’agissant de la route du Cap La Houssaye, pour laquelle aucune information n’était disponible, à part un panneau qui mentionnait, le jour même, fin juillet dernier, une fermeture pour 18 mois !
Là encore, la décision a été prise sans mesure d’anticipation des engorgements évidents que cette fermeture engendrerait au niveau des sorties Eperon et Villèle de la route des Tamarins. Un dédoublement de ces sorties a dont été lancé en urgence, et en attendant c’est la galère.
Pourquoi dans le cadre d’aménagements aussi importants n’y a-t-il pas de concertation ou de consultation, ni même une maquette ou juste un schéma disponible ? Pourquoi les équipes d’administratifs, d’ingénieurs et de bureau d’études n’anticipent pas les problèmes à venir, en réalisant les aménagements nécessaires avant de procéder aux travaux qui prennent la population en otage ?
 

Publications:

Montres & automobiles,….,A voir et à lire. .

Lamborghini 50 ans de superstars.,Ouvrage . A emprunter en bibliothèque.

ALPINE Berlinette A108 et A110.,Ouvrage .

Citroën DS, la….,Ouvrage Recommnandé par la presse.