Revue de presse internet : Orchestre Métropole, une machine à danser pour 25 bals

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Voilà un texte que nous sommes heureux de révéler ici sur notre site. Le propos est « voitures de collection ».
Le titre (Orchestre Métropole, une machine à danser pour 25 bals) en dit long.

Sachez que le chroniqueur (identifié sous le nom d’anonymat
) est positivement connu pour plusieurs autres encarts qu’il a publiés sur le web.

Vous pouvez donc donner du crédit à cette publication.

Le texte a été divulgué à une date notée 2022-07-25 02:05:00.

Car dans cette époque où le modèle de soirée se résume plutôt à un artiste derrière une platine, la formation pilotée par Francis Dal…

Car dans cette époque où le modèle de soirée se résume plutôt à un artiste derrière une platine, la formation pilotée par Francis Dal Zovo est un vestige du monde d’avant Covid. Celui des bals populaires gravés en son temps par un Michel Sardou, par exemple. Alors l’orchestre de six musiciens est fortement sollicité.

« Et encore, nous aurions dû avoir davantage de dates. La période reste compliquée pour le spectacle et beaucoup de comités des fêtes hésitent à repartir dans les animations, notamment parce que, après la pandémie, certains manquent de bénévoles », rapporte le bassiste, chef d’orchestre d’un ensemble composé d’un duo de chanteurs (Corinne Alzina et Marc Piguet) avec guitare (Patrick Arramon), claviers (Laurent Chibrac), batterie (Nicolas Lougnon) et techniciens (Mos Ftaïs et Thierry Sigaud). « On a renouvelé cette saison la chanteuse et un technicien. Nous sommes parmi les derniers orchestres de la région à subsister dans cette formation. »

Pour le plaisir

Dans ce genre d’expression musicale où il convient d’enchaîner les tubes pendant des heures, Francis Dal Zovo est une référence. Il tire les lignes de basse du répertoire depuis une trentaine d’années et a pris la direction artistique de l’orchestre depuis une grosse décennie. Alors à 68 ans, il retient entre les partitions rangées dans son flight case quelques souvenirs.

On faisait les fêtes de villages. Il y en avait beaucoup et on gagnait bien notre vie. Bien mieux que nos parents qui travaillaient toute la semaine

« J’ai commencé à jouer très jeune. C’est à ce moment que j’ai connu Francis Cabrel qui tournait aussi. On faisait les fêtes de villages. Il y en avait beaucoup et on gagnait bien notre vie. Bien mieux que nos parents qui travaillaient toute la semaine alors que nous, on se contentait de faire de la musique le week-end. »

Le groupe prend en charge l’installation de toute la scène ; sons, lumières, amplis.

Le groupe prend en charge l’installation de toute la scène ; sons, lumières, amplis.

Métropole

Ce n’est pas le goût du lucre qui pousse le musicien à repartir sur les routes maintenant. Même si jouer pour la gloire est une notion que les musiciens ont, à raison, rayée de leur lexique. « Il faut que nos frais soient couverts, que les musiciens, pour l’essentiel des intermittents, soient payés, et qu’il reste quelque chose à la fin. J’ai l’amour de la musique, alors se produire sur une grosse scène et devant un public nombreux reste pour moi un plaisir inégalé. »

Machinerie

Métropole est une machine à danser soutenue par une grosse machinerie. Pour chaque concert, une simili caravane se met en branle : un camion de 15 mètres cubes avec remorque, un véhicule pour quelques musiciens. « Pour nous recevoir, il faut une scène et du jus. C’est tout. On apporte tout le reste. Les instruments, les amplis, le son, les lumières. On ne fait pas que jouer. On monte et on démonte le matos. On a réussi à synthétiser l’opération afin d’être le plus efficace possible, mais il faut quand même compter une bonne heure de travail avant et après le concert. »

On monte et on démonte le matos. On a réussi à synthétiser l’opération afin d’être le plus efficace possible, mais il faut quand même compter une bonne heure de travail avant et après le concert.

Des tâches que le musicien envisage de poursuivre encore pour une paire d’années. « J’ai racheté l’orchestre à l’ancien propriétaire avec deux autres musiciens. Ils ne sont plus là. Je gère seul. Tant que je suis capable de le faire dans de bonnes conditions, je continue. Mais il va falloir penser à passer la main. »

Goffa Lolita

Avec la sienne, Francis Dal Zovo et ses métropolitains interprètent des titres écrits par celles des autres. Dans leur répertoire, où cohabitent 70 morceaux de variétés françaises et anglaises, l’orchestre glisse des temps plus rock. « Tous nos morceaux sont choisis pour faire danser. Y compris quand on reprend les succès d’Indochine, Téléphone ou ACDC. On est le contrepied de la disco mobile, même si les gens ne dansent plus, ils ont de quoi voir. »

Pas moins de 70 morceaux de variétés françaises et anglaises cohabitent dans le répertoire d’Orchestre métropole.

Pas moins de 70 morceaux de variétés françaises et anglaises cohabitent dans le répertoire d’Orchestre métropole.

Métropole

Dans ce nouveau chapitre musical, le chef d’orchestre a intégré une dizaine de chansons actuelles, dont la Goffa Lolita. « Il y a une trame mais l’ordre des morceaux peut varier en fonction de ce qui se passe devant la scène. Avant chaque saison, on répète trois quatre fois pour se remettre le set dans les doigts. Et pour les nouveautés, on fait souvent ça pendant la balance. Les musiciens travaillent leur partie avant, ça va vite. »

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