Voici l’essentiel d’un éditorial que nous venons de découvrir sur le web. Le sujet va franchement vous ravir. Car le thème est « voitures anciennes ».
Le titre suggestif (Les voitures à pédalier, « une affaire familiale », selon Alain et Christian Lucas, au départ de la course de Champhol, ce dimanche) en dit long.
Présenté sous la signature «d’anonymat
», l’auteur est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour plusieurs autres éditoriaux qu’il a publiés sur internet.
Vous pouvez par conséquent faire confiance aux informations qu’il édite.
Le post a été édité à une date notée 2022-09-18 04:30:00.
Voilà lle « papier » en question :
Les photos défilent et les souvenirs des anciennes courses restent intacts. Alain Lucas, un des concepteurs participant à la 8e manche du championnat de France de voitures à pédalier, aujourd’hui à Champhol, raconte la découverte de cette discipline : « En ouvrant un magazine VSD de 1989, j’ai lu un article sur les voitures à pédalier. En voyant cela, je me suis mis à aimer ce sport. Puis, au fil du temps, j’ai transmis ma passion à mon frère, Christian. »
En 1990, l’ancien gérant du comité des fêtes de Thivars organise la première course du village et de l’Eure-et-Loir. Trente-deux plus tard, et après une vingtaine de voitures construites, dont le modèle baptisé Toréadors, les deux membres de l’Association Thivars organisation loisirs (ATOL 28) continuent à s’enthousiasmer sur ces engins à quatre roues et à participer aux courses du Championnat de France. Christian Lucas explique l’engouement pour cette pratique :
« Les courses de voitures à pédalier sont souvent une affaire familiale, avec du plaisir et de la passion. Nous avons gagné cinq titres de champion de France combiné avec les Toréadors, avec trois générations de pédaleurs. »
« La construction d’une voiture dure 100 heures »
« On est une vingtaine sur la construction d’une voiture, qui dure 100 heures : 50 heures sur la fabrication du châssis et 50 heures pour la carcasse. On travaille dessus, en alternance selon les disponibilités de chacun, tous les dimanches d’hiver », précise l’ancien menuisier de 70 ans.
Une course de voitures à pédalier pour la première fois au départ de Champhol, ce dimanche
Comment les voitures à pédalier sont-elles conçues?? « Un moule en polystyrène est fabriqué, décrivent Christian et Alain Lucas. Ensuite, on l’enduit de plâtre et trois épaisseurs de fibre sont collées par-dessus. Nous laissons sécher et, à la fin, tout est démoulé. La forme est ensuite posée sur le châssis. Et on la maquille avec une touche de peinture. Pendant le reste de l’année, on l’entretient, en la nettoyant ou en réglant quelques problèmes techniques. »
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« Insister sur le côté festif »
Les deux membres de l’ATOL 28 insistent beaucoup sur « le côté festif des courses, avec l’ambiance et la beauté des voitures, des costumes et des stands, mais aussi sur le respect. On a plaisir à se regrouper entre les différentes associations, en organisant un bon repas ensemble. »
Dès l’âge de 14 ans, des jeunes peuvent conduire des voitures à pédalier. Ces dernières peuvent afficher une vitesse allant jusqu’à 30 km/h. Pour le conducteur, une licence de la fédération et un certificat médical sont nécessaires. Les frères Lucas aimeraient « qu’une ou deux équipes de jeunes, à Thivars, reprennent le flambeau et relancent la discipline. Enfin des passionnés et non des casseurs qui prennent plaisir à abîmer les véhicules. »
Kévin Thubé
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