Cela circule sur internet : La surpuissante et implacable Porsche 917

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Cet éditorial, dont la thématique est « voitures de collection », vient d’être remarqué sur internet, nous sommes heureux de vous en produire le contenu principal ici.

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Présenté sous le nom «d’anonymat
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Sachez que la date d’édition est 2022-07-12 04:19:00.

Voici lle texte :

Publié: 12 Juillet 2022 à 10h19

Temps de lecture:
3 min

24 heures du Mans, 1970-1971, code Neuf-Un-Sept,Youssef Daoudi (scénario), Christian Papazoglakis (dessin), Tanja Cinna (couleurs). Editions Glénat. Collection Plein gaz, 48 pages, 14,50 €. (Paru le 15 juin 2022).

L’Histoire des 24 heures du Mans continue de se raconter en bandes dessinées dans la collection Plein gaz des éditions Glénat, qui nous a offert par le passé des récits aussi passionnants que ceux consacrés au génial Colin Chapman, au mythique Nurburgring ou aux temps héroïques de la Targa Florio, entre autres.

Mais avec les 24 heures du Mans, c’est une véritable collection dans la collection qui s’est peu à peu constituée, l’album consacré à la Porsche 917 et à ses succès en 1970 et 1971 étant déjà le neuvième relatif à la plus célèbre course au monde, avec les 500 miles d’Indianapolis et la Grand prix de Monaco. Un album qui vaut par la seule évocation de celle qui a été nommée « Voiture de compétition du (XXe) siècle » par le magazine britannique de référence, Motor sport, suite à une consultation internationale d’experts. Un « titre » évidemment discutable au regard d’autres bolides produits ici ou là. Cependant, il situe bien l’avènement d’une « bête de compétition » conçue par Ferdinand Piëch, petit-fils de Ferdinand Porsche, pour gagner au Mans. Car à l’époque, remporter les 24 heures, c’était le Graal absolu.

Alors quand la 917 s’est mise à gagner un peu partout, jusqu’à en écraser le championnat du monde d’endurance, plus populaire et suivi dans les années 60 et 70 que la F1, il lui restait à trouver la reconnaissance ultime dans la Sarthe.

L’album retrace donc les deux victoires de la firme de Stuttgart… sans toutefois parvenir à nous captiver, à l’image de la trop implacable domination des Porsche. En revanche, cette plongée dans le contexte des 13 et 14 juin 1970 puis des 12 et 13 juin 1971 est un vrai plaisir. On se remémore ainsi ce premier départ avec les pilotes installés d’emblée dans leur voiture, alors que jusqu’en 1969 ils étaient alignés en bord de la piste pour, au top donné par l’organisation, courir vers leur bolide et s’élancer. Un particularisme manceau spectaculaire abandonné après une « grève » de Jacky Ickx qui jugeait -sans doute à raison- ce « spectacle » inutilement dangereux…

Le célèbre Belge, six fois vainqueur au Mans, sera par ailleurs dévasté en cette année 70 par la mort d’un commissaire de course écrasé dans la nuit par sa Ferrari, la belle italienne se retournant sur lui alors qu’Ickx, à ce moment-là deuxième, voulait reprendre un tour sur la voiture de tête… une 917 évidemment !

D’autres temps forts, comme cette pluie diluvienne qui provoqua un nombre record d’abandons en 1970, et pas mal de temps faibles occupent de superbes pages qui peinent à nous expliquer les ressorts des luttes fratricides entre écurie officielle et écuries privées des mêmes marques. En clair, on ne comprend pas tout et au final la surpuissance dans les Hunaudières des fameuses « 917 longue queues » entrées dans la légende manque de magnificence.

Pourtant, ce nouveau récit puisé dans l’âge d’or des 24 heures du Mans reste un bon moment qui tranche brutalement avec la terne édition 2022 dominée sans partage par Toyota. Précisément le type de domination qui détourne l’attention des amateurs. Telle celle imposée à la fin du XXe siècle par… Porsche, vainqueur 19 fois (record) depuis son premier succès codé neuf-un-sept en 1970.

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