A lire, cet éditorial sur le web dont le thème est « voitures de collection » et qui est susceptible de vous intéresser.
Son titre (Classic Grand Prix : une insolite MEP orange sur le circuit) est évocateur.
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Sachez que la date de publication est 2023-05-21 03:43:00.
Pour mémoire, les MEP sont des monoplaces de la fin des années 1960 reconnaissables à leur peinture bleue. C’est l’ingénieur et concessionnaire Citroën à Albi Maurice-Émile Pezous – dont les initiales ont donné leur nom à cette marque – qui est à l’origine de leur conception. Si les premiers modèles (les X2) possédaient un moteur Panhard, la génération suivante (les X27) fut équipée de moteur GS Citroën.
« Un tigre dans le moteur »
Ces voitures de course étaient destinées aux écoles de pilotage et à la « Formule Bleue », une catégorie de compétition formatrice. « L’idée était que tous les pilotes disposent de la même voiture et se départagent sur leur talent », résume José Ramos, 65 ans.
À la fin de leur carrière sportive, deux MEP X2 ont été rachetées par Esso qui les a transformées en véhicule publicitaire et les a homologuées pour circuler sur la route. Le fabricant de produits pétroliers les a ainsi relookées à l’image de sa devise. « Son slogan était ‘’ mettez un tigre dans votre moteur !’’ », rappelle le passionné.
« Un rêve de gosse »
Les monoplaces prendront part au cortège de la caravane du Tour de France cycliste à la fin des années 1970 avant de tomber dans l’oubli. La famille tarnaise Gayraud, passionnée par les MEP, déniche l’un des châssis qui s’abîmait dans la grange d’un particulier en 2015. « En six mois, ils ont remonté la voiture comme elle était à l’époque à l’aide de photos et de documents d’archives », explique le pilote amateur albigeois. La peinture a d’ailleurs été reproduite à l’identique grâce à des calques.
Présentée pour la première fois à Pau, la MEP orange attire invariablement les regards des curieux. En revanche, une fois sur la piste, l’engin ne se révèle pas être « un foudre de guerre ». « La vision n’est pas optimale avec les gros phares et puis il n’y a que 60 chevaux », s’amuse le retraité qui se régale néanmoins au volant du bolide, derrière lequel il vit « un rêve de gosse ».
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