Voici les « bonnes pages » d’un article que je viens de voir sur internet. Le propos va indéniablement vous convenir. Car le sujet est « voitures anciennes ».
Le titre troublant (Le Mans Classic : les voitures anciennes entrent en piste) en dit long.
Présenté sous la signature «d’anonymat
», le journaliste est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour d’autres posts qu’il a publiés sur le web.
Les révélations publiées sont ainsi jugées valides.
Le texte a été divulgué à une date indiquée 2022-06-29 09:34:00.
Voici ll’article mentionné :
Après les 30 ans en avril du Tour Auto qui a attiré 100.000 spectateurs et 230 voitures, Patrick Peter s’apprête à faire le plein pour le dixième anniversaire du Mans Classic du 30 juin au 3 juillet, avant le Chantilly Arts & Elegance Richard Mille en septembre, puis un rallye inédit en Espagne à l’automne… Le cofondateur du groupe Peter, dont la filiale Peter Auto est spécialisée dans les événements dédiés aux voitures anciennes depuis quatre décennies, organise une douzaine de rassemblements cette année.
« En 2021 comme en 2020, nous n’avions réalisé que 25 % de notre chiffre d’affaires, habituellement de 30 millions d’euros, car les deux-tiers de nos manifestations avaient été annulées et les autres réalisées en mode dégradé. Mais cela repart, on ressent une grande appétence des pilotes et des spectateurs », note le dirigeant, dont les événements ont souvent un rayonnement international.
300 collaborateurs, 1.000 bénévoles
Avec sa quarantaine de collaborateurs – jusqu’à 300 à l’approche de l’événement – et un millier de bénévoles – l’entrepreneur procède aux derniers réglages du Mans Classic, l’un de ses fleurons. « Cela se déroule tous les deux ans et la dernière fois, en 2018, nous avons enregistré 200.000 spectateurs, venus admirer les 8.000 voitures de collection exposées et les 750 bolides en course sur le circuit mythique des 24 Heures du Mans. Cette fois, seuls les Australiens et japonais manqueront peut-être à l’appel », pense celui qui a créé cette manifestation avec l’horloger Richard Mille, dix ans après avoir fait renaître en 1992 le Tour de France automobile.
« Au Mans Classic, de nombreux partenaires premiums sont présents et cela implique un service de restauration de grande qualité. Nous servirons plus de 8.000 convives sur 4 jours, à l’occasion de cocktails, repas, pauses… et cela mobilisera un effectif de plus de 120 personnes », explique Dominique Paul, directeur général du traiteur Butard Enescot.
Un circuit pour les 5-11 ans
Cette grand-messe des amoureux du sport auto et de leur famille (un circuit de 4 kilomètres accueille les 5-11 ans avec de petites voitures à moteur thermique) génère un chiffre d’affaires de 15 millions d’euros. « Nous veillons au règlement technique, aux relations avec les sponsors, tandis que l’Automobile Club de l’Ouest , notre actionnaire depuis 2018 à hauteur de 22 % – tout comme l’est Amaury – prend la main pour gérer le circuit, la billetterie… », poursuit Patrick Peter.
Ses réseaux, Patrick Peter va devoir les mettre au service de l’un de ses événements phares, le Tour Auto dont il perd son sponsor de 15 ans, Optic 2000 : celui-ci s’est désengagé, jugeant le sport automobile peu compatible avec son orientation vers le développement durable. Or le modèle de Peter Auto repose pour un tiers sur la billetterie, un tiers les inscriptions aux courses, un tiers les sponsors et les autres recettes commerciales.
Des carburants synthétiques testés
« Pourtant cette année au Mans Classic, nous allons tester des carburants synthétiques sur une dizaine de véhicules de 1920, 1950, 1980, 2000. Nous sommes volontaires pour prouver que même sur des mécaniques fragiles, cela marche. Notre objectif est de monter en puissance pour parvenir à zéro émission carbone à horizon 2028. confie Patrick Peter. Il n’est pas envisageable de passer à l’électrique le milliard et demi de voitures en circulation dans le monde. Donc l’enjeu est considérable ».
Une expérience menée avec le pétrolier Aramco. « Nous construisons déjà deux usines de production de ces carburants synthétiques pour 2024, l’une pour le diesel à Bilbao et l’autre pour l’essence en Arabie Saoudite. Au Mans nous allons prouver qu’on peut alimenter tous types de véhicules » confirme Pierre-Olivier Calendini, directeur du centre de recherche d’Aramco France. Alors que ces carburants sont autorisés dans l’aviation, il espère que l’Union Européenne reviendra sur sa décision de les interdire pour les voitures en 2035, les assimilant à tort à des carburants fossiles.
Les pays les plus collectionneurs
S’il a fait quelques embardées dans « la course moderne » avec le Championnat d’endurance BPR, Patrick Peter, qui a lui-même couru sur le Circuit Paul Ricard et possède une dizaine de vieilles cylindrées, s’est centré sur les véhicules anciens, où « le plaisir de rouler prend le pas sur l’esprit de compétition ». De même il se focalise sur l’Europe. « La France, l’Angleterre, l’Allemagne, l’Italie – trois pays à forte industrie automobile – sont ceux où l’on trouve les grands collectionneurs . Et si les Japonais, comme les Européens, aiment les mécaniques sophistiquées, les Américains eux, veulent avant tout des gros moteurs : tant pis si un moteur Chevrolet est installé sur une Jaguar de type E ! » constate-t-il.
Ce thème vous a fasciné vous aimerez également ces ouvrages:
Voiture de police en poursuite.,(la couverture) . Disponible à l’achat sur les plateformes Amazon, Fnac, Cultura ….
Shelby Mustang.,Clicker Ici . Disponible dans toutes les bonnes bibliothèques de votre département.
Peugeot 505 De mon père.,Ouvrage . A emprunter en bibliothèque.
Formule 1 FERRARI, toutes les….,Ouvrage . A emprunter en bibliothèque.