Revue de presse web : 10 ans de recherches dans l’hybride

Revue de presse web : 10 ans de recherches dans l’hybride

Voilà un encart que notre staff est heureuse de communiquer ici sur notre site. Le propos est « voitures de collection ».
Son titre séduisant (10 ans de recherches dans l’hybride) résume tout l’article.

Annoncé sous la signature «d’anonymat
», le rédacteur est connu et fiable.

La date d’édition est 2024-01-25 01:24:00.

Voici ll’article en question :

Il y a 10 ans, Renault révélait un étonnant concept-car laboratoire appelé Eolab. A l’époque, chez Renault, l’heure est à l’électrique avec un grand plan d’investissement annoncé et la commercialisation de 4 nouveaux modèles qui fonctionnent avec des électrons: Fluence ZE, Kangoo ZE, Twizy et bien sur, la citadine Zoé. 

Concept-car Renault Eolab 2014

Le concept-car Renault Eolab en 2014

Pourtant, au sein de Renault des équipes travaillent sur un modèle équipé d’une motorisation hybride. En soit, ce n’est pas une révolution, puisque même si l’hybride est encore rare, Toyota avec sa Prius maîtrise depuis longtemps cette technologie.

Chez les connaisseurs de Renault, ce nouveau concept ressemble plus à une campagne de communication. Car des concepts hybrides, chez Renault, il y en a déjà eu. Du concept Next de 1995 au Kangoo Elect’Road en passant par l’Ellypse ou l’Ondelios en 2008, l’hybride n’est pas nouveau. Mais surtout, chez Renault, l’hybride, personne n’en veut. Carlos Tavares,  n°2 de Renault entre 2011 et 2013 ne cache alors pas que deux moteurs dans une voiture est une hérésie.  

Pourtant, l’Eolab est bien plus qu’un simple concept, c’est bien un véhicule laboratoire qui va permettre le -long- développement de la technologie hybride que nous connaissons actuellement chez Renault et Dacia.

Un moteur hybride pour rouler en 100% électrique en ville

En effet, l’Eolab embarque un moteur 3 cylindres 1.0 de 70 ch. qui n’est autre que celui de la Twingo de l’époque. La différence provient du second bloc électrique de 68ch. alimenté par une batterie de 6,7 kWh. Des données techniques éloignées du futur bloc hybride, malgré un objectif commun: celui de pouvoir démarrer et rouler en mode 100% électrique pour profiter en ville de l’agrément d’une telle motorisation.

Autre élément conservé et pas des moindres, la boite de vitesse, appelée en interne la “locobox”, autrement dit, la boite folle, véritable cerveau qui doit mettre en musique toute cette mécanique complexe. Dès 2014, Renault fait le choix d’une boîte de vitesses à crabot qui présente l’avantage de se passer d’embrayage et de synchro. Pour permettre cela, les différents pignons sont mis à la bonne vitesse grâce à une gestion électronique. A l’époque, la boite ne dispose que de 3 rapports, les deux premiers pour le moteur électrique, et le dernier pour le moteur thermique. Mais au fur et à mesure des développements, Renault va affiner ses choix.

Plus de 6 ans de développement

Alors que Renault annonçait deux à trois ans pour voir cette technologie arriver en série, il faudra attendre 2020, soit le double de ce qui était escompté. La mise au point a été difficile et longue, mais le résultat est bien là. Les premiers modèles à proposer cette technologie qui sera appelée E-TECH seront les Clio, Captur et Mégane.

Au final, Renault fera le choix d’une batterie plus petite de 1,2 kWh et d’un moteur thermique 1.6 atmosphérique puisé chez Nissan. La boite évoluera également avec finalement 4 rapports. Mais les fondamentaux de l’époque seront conservés. Et surtout, Renault en fera également un dérivé rechargeable. Une solution qui ne fera pas long feu et qui sera vite retirée du marché au profit de la version non rechargeable.

Cette technologie E-TECH sera ensuite déclinée avec le 1.2 turbo à 3 cylindres (notamment sur l’Austral) puis prochainement en 1.8 E-TECH.

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