Voici un texte que nous sommes heureux de présenter ici sur notre blog. La thématique est « voitures de collection ».
Le titre (Valentina Zatevalneva, l’ancienne ballerine qui fait danser des Ukrainiennes et des Russes) synthétise tout l’encart.
Annoncé sous le nom «d’anonymat
», le journaliste est connu et fiable pour d’autres éditoriaux qu’il a publiés sur le web.
Cet éditorial peut par conséquent être pris au sérieux.
L’article original en question :
« Ce n’était pas facile, cela demandait beaucoup d’investissement physique et mental, mais une fois sur scène, tu procures tellement d’émotions au public que tu ne veux jamais t’arrêter », confie Valentina Zatevalneva, dans un français irréprochable. Après plus de six ans à parcourir les États-Unis, la Chine ou encore le Mexique, en tournées pour des chefs-d’œuvre du répertoire classique comme « Cendrillon », « Casse-Noisette », « Giselle » ou « L’Oiseau de feu » et une blessure au pied, l’ex-ballerine originaire de Moscou décide d’arrêter la danse. Elle réalise alors un autre rêve d’enfance : vivre en France, et plus particulièrement à Bordeaux.
« Ce n’était pas facile mais une fois sur scène, tu procures tellement d’émotions au public que tu ne veux jamais t’arrêter »
« Des choses à transmettre »
Celle qui ne quitte jamais son pendentif représentant un chausson de danse, offert par sa mère il y a des années, s’épanouit désormais dans le professorat. « J’ai beaucoup appris pendant mes tournées, j’ai été formée par plusieurs anciennes étoiles du Bolchoï (dont Ida Vassilieva, NDLR), j’avais des choses à transmettre », affirme Valentina Zatevalneva, dont le large sourire illumine son visage. Diplômée du Pôle d’enseignement supérieur de musique et de danse Bordeaux Nouvelle-Aquitaine et de la prestigieuse compagnie American Ballet Theatre, elle a enseigné à l’Académie internationale de danse Leïla Da Rocha et Patrick Dupond à Paris et donne actuellement des cours à la Maison de quartier Chantecler à Bordeaux, au studio Satnam club ainsi que sur Internet via son académie virtuelle, Neva Ballet.
Aujourd’hui, la Bordelaise d’adoption se lance dans un tout nouveau projet : la réalisation de son premier spectacle, intitulé « Par-delà la lumière », qui met en scène huit danseurs internationaux classiques et contemporains. « L’idée c’est, à travers la danse, de parler de la relation à l’étranger, du regard que l’on porte sur les autres et du fait que nous avons tendance à mettre les choses et les individus dans des cases sans voir plus loin, analyse Valentina Zatevalneva. On est tous différents et justement, notre richesse réside dans cette différence. »
Un projet artistique et solidaire
Cela fait maintenant deux ans que le projet « mature » dans la tête de la jeune femme. « On devait présenter le spectacle plus tôt, mais la pandémie de Covid-19 est arrivée. » Cette année, l’actualité a une nouvelle fois bouleversé son ballet. En effet, à l’origine, l’ancienne ballerine souhaitait faire danser des artistes russes et français, mais après le début de la guerre en Ukraine elle a décidé de réunir sur scène des danseurs russes, français, ukrainiens et canadiens. Grâce à d’anciens collègues du Ballet national de Moscou et amis ukrainiens, encore sur place, Valentina Zatevalneva a pu entrer en contact avec deux danseuses qui ont fui la guerre et « qui ont toutes les deux des histoires incroyables ».
La première était en tournée en France avec la compagnie de danse de Saint-Pétersbourg au moment de l’attaque russe en Ukraine ; la deuxième a traversé les frontières à pieds et en voiture et vit actuellement près de Bordeaux. Le message du spectacle devient alors encore plus fort. « J’ai envie de faire passer un message de paix et de fraternité », précise-t-elle. D’ailleurs, l’ancienne ballerine, également présidente de l’association Un pas vers toi, lance une collecte de fonds en ligne destinée au grand public, un appel aux dons auprès d’acteurs privés, sponsors et mécènes, et tient à reverser une partie de la vente des billets à des artistes ukrainiens. L’objectif : soutenir leurs projets artistiques, leur permettre de se produire afin qu’ils puissent s’intégrer en France. « C’est ma façon d’aider, de montrer mon soutien au peuple ukrainien, à travers ce que je connais, c’est-à-dire l’art », résume humblement Valentina Zatevalneva.
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