Voilà qui va vous satisfaire : Un nouveau texte que je viens de repérer sur le web et que nous vous produisons ci-dessous. La thématique est « voitures de collection ».
Son titre séduisant (Revolvers, berline… Deux hommes jugés pour le tournage sauvage d’un clip de rap à Guéret (Creuse)) est parlant.
L’auteur (identifié sous la signature d’anonymat
) est connu et fiable.
Vous pouvez prendre connaissance de ces révélations en confiance.
Sachez que la date d’édition est 2022-11-18 05:06:00.
Texte :
Une petite quinzaine d’individus, casquettes ou capuches sur la tête, certains avec des armes de poing à la main, massés autour d’une berline décapotable. Dans le véhicule, un jeune homme, le visage masqué, exhibe un pistolet. C’est l’équipée que des riverains de l’avenue Charles-de-Gaulle, à Guéret, ont eu la stupeur de voir débarquer sur le parking de leur résidence, le soir du 22 juin 2021.
Tournage d’un clip de rap sans autorisation
L’individu qui arborait un pistolet dans la voiture et le propriétaire de l’automobile étaient convoqués, jeudi 17 novembre 2022, devant la chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Guéret. Tous deux étaient jugés pour « participation avec arme à un attroupement par une personne dissimulant volontairement son visage afin de ne pas être identifié ».
Seul le premier prévenu, âgé de 18 ans à l’époque des faits, était présent à l’audience. Le second, âgé de 23 ans au moment des faits, était représenté par son avocate. Le président a indiqué que le rassemblement du 22 juin 2021 avait été organisé dans l’objectif de tourner un clip de rap qui fut par la suite mis en ligne sur Internet. Ce qu’a confirmé le plus jeune des prévenus, « vedette » de la vidéo, qui raconte être allé chercher un « réalisateur » à Limoges pour qu’il puisse venir filmer le clip à Guéret.
L’individu précise avoir mobilisé rapidement des « amis » et des « amis d’amis » pour un tournage qui, selon lui, aurait été organisé spontanément. Une arme de poing a par ailleurs été retrouvée par la police à son domicile. Le mis en cause a reconnu les faits, mettant en avant une motivation « artistique » et expliquant ne pas avoir pensé à solliciter « la préfecture » pour demander une autorisation de tournage. Par l’intermédiaire de son avocate, le second prévenu a reconnu avoir prêté son véhicule et avoir participé au tournage.
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Relaxés pour « défaut d’éléments matériels »
Dans ses réquisitions, la procureure de la République a qualifié les faits d’ « attroupements » ayant causé un « trouble à l’ordre public ». Rappelant que le fait « d’exhiber des armes » est un « comportement violent pour autrui ». La défense a plaidé la relaxe pour les deux prévenus, arguant qu’il est difficile de qualifier d’ « attroupement » un groupe d’une quinzaine de personnes maximum.
Et que le trouble à l’ordre public ne serait pas caractérisé, car le parking où se sont déroulés les faits est privé. Tout en soulignant que le clip ferait référence à « l’imagerie du rap » (mis en avant de la violence, codes vestimentaires…). « Ça n’est sans doute pas le style musical auquel le tribunal est habitué. Mais c’est un style majeur », a-t-elle argumenté.
Les deux prévenus ont finalement été relaxés par le tribunal pour « défaut d’éléments matériels ».
François Delotte
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