Voici un tout nouvel éditorial qui va compléter notre revue de presse sur « voitures de collection ».
Le titre suggestif (Indemnité carburant élargie, promotions alimentaires à 50%… Bruno Le Maire présente des propositions pour le pouvoir d’achat – Libération) est sans détour.
Sachez que le rédacteur (identifié sous le nom d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux.
Ce papier peut par conséquent être pris au sérieux.
L’article mentionné :
La loi sur le pouvoir d’achat se dévoile un peu plus avant sa présentation d’ici la fin de semaine. Bruno Le Maire a énuméré ce lundi matin, sur France Inter, plusieurs propositions de mesures visant à soutenir les Français faisant face à l’augmentation des prix.
Une indemnité carburant pas que pour les «gros rouleurs»
C’est la principale annonce du ministre de l’Economie. Le gouvernement travaille à une «indemnisation plus généreuse pour tous ceux qui sont obligés de prendre leur véhicule pour aller travailler, une fois encore qu’ils soient salariés, qu’ils soient alternants», a-t-il affirmé, précisant que cette aide serait versée «en fonction du niveau de revenus». Quid du plafond de salaire ? Bruno Le Maire ne l’a pas déterminé, laissant cela au débat parlementaire sur le paquet pouvoir d’achat.
Carburant : « Nous regardons si nous pouvons mettre en place une indemnisation plus généreuse pour tous ceux qui sont obligés de prendre leur véhicule pour aller travailler », déclare le ministre @BrunoLeMaire. « Ce serait évidemment en fonction du niveau de revenu »#le79inter pic.twitter.com/Li61mqoJJ4
— France Inter (@franceinter) July 4, 2022
Cette aide pour faire face à l’augmentation des prix du carburant irait donc plus loin que l’indemnisation dédiée aux «gros rouleurs», c’est-à-dire qui «font plus de 12 000 km par an», évoquée un temps par le gouvernement, car «il y a plein de gens qui ne font pas 12 000 km par an, qui prennent leur voiture pour aller travailler et qui n’arrivent plus à boucler les fins de mois», a détaillé le locataire de Bercy, maintenu ce lundi à son poste après le remaniement.
Vers un retour des promotions alimentaires à 50 % ?
Bruno Le Maire propose de revenir sur un pilier de la loi Egalim. Votée en 2018, dans un contexte très peu inflationniste, cette dernière fixait à 34 % le seuil des remises que les distributeurs pouvaient proposer sur leurs produits. Une manière de garantir une plus juste rémunération aux producteurs alors qu’à l’époque, des rabais jusqu’à -70 % avaient été proposés par des chaînes de supermarchés. Suscitant aussi bien l’indignation des agriculteurs que quelques bousculades dans les hypermarchés…
Mais aujourd’hui la priorité du gouvernement a changé. L’inflation alimentaire oblige le ministre de l’Economie à rétropédaler. Sur France Inter, il a annoncé qu’il souhaitait que les promotions alimentaires puissent atteindre 50 % de remise dans la distribution. «Je propose qu’on relève ce seuil à 50 % pour qu’il y ait des prix cassés pour ceux qui en ont besoin», a-t-il déclaré.
Un renforcement du contrôle des prix dans l’alimentaire
C’est le corollaire de la proposition précédente. Bruno Le Maire a annoncé qu’il allait lancer une mission de l’Inspection générale des finances (IGF) pour s’assurer du respect de la loi Egalim. Cette dernière a fixé à 10 % la marge minimale que les distributeurs doivent verser aux producteurs sur la vente d’un produit. Le ministre de l’Economie tient à «s’assurer que ces 10 % au-dessus du seuil de revente à perte vont bien aux producteurs et ne se perdent pas ailleurs». Si l’IGF constate que ces 10 % minimum ne reviennent pas aux producteurs mais aux intermédiaires, Bruno Le Maire se réserve la possibilité de permettre un retour des promotions à 50 % ou d’offres du type «un produit acheté, un produit offert».
Une telle mesure répondrait à une demande notamment émise dès avril par le président du comité stratégique des supermarchés E. Leclerc, Michel-Edouard Leclerc afin qu’il puisse réduire ses prix de vente. La semaine dernière, il avait jugé «suspectes» certaines hausses de prix demandées par les industriels de l’agroalimentaire dans le cadre des renégociations annuelles sur les prix des produits alimentaires et appelé à la création d’une commission d’enquête parlementaire. Cette enquête de l’IGF devrait «associer des parlementaires et des représentants du monde agricole», selon le ministre de l’Economie.
Le prêt garanti par l’Etat prolongé
Le plan d’accompagnement lancé à la mi-2021 pour aider les entreprises en difficulté durant la sortie de crise sanitaire devait prendre fin cet été. Il sera finalement prolongé jusqu’à la fin de l’année 2022. «Nous maintiendrons la mission de M. [Gérard] Pfauwadel qui est chargé d’accompagner les entrepreneurs», en particulier ceux qui n’arrivent pas à rembourser leur prêt garanti par l’Etat (PGE) souscrit pendant la crise sanitaire, a expliqué Bruno Le Maire.
Ce plan prévoit un accompagnement au niveau local des entreprises en situation de fragilité financière pour les aider dans leurs échanges avec leurs créanciers pour obtenir un aménagement du remboursement de leurs prêts ou de leurs impôts et cotisations. Outre ce dispositif, les entreprises peuvent avoir accès à un «PGE Résilience», lancé après le déclenchement de la guerre en Ukraine et accessible jusqu’à la fin de l’année. Il leur permet d’emprunter jusqu’à 15 % de leur chiffre d’affaires.
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