On revient sur l’article : Compte-rendu de la sortie artisanale à Confolens (16) du 13 au 15 mai 2022 – RCCF

Dans le cadre de notre mandat d’information, nous publions ci-dessous un éditorial vu sur le web aujourd’hui. Le thème est «voitures de collection».

Son titre troublant (Compte-rendu de la sortie artisanale à Confolens (16) du 13 au 15 mai 2022 – RCCF) en dit long.

Présenté sous le nom «administrateur», l’écrivain est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour plusieurs autres articles qu’il a publiés sur internet.

Ouf ! Mamert, Pancrace et Servais ont été sympa, on a passé les saints de glace à Confolens sous un temps splendide. La rencontre « Caravanes artisanales » proposée par Jean-Pierre Gasnot et Patrice Philippeau a réuni une vingtaine d’installations, certains étant venus « en voisins » profiter de l’ambiance RCCF dans cette petite sous-préfecture de la Charente.

Ils ont bien fait. Tentes et attelages variés entouraient les caravanes artisanales qui, pour certaines, s’étaient déplacées de très loin (le Pas-de-Calais, par exemple).

Mais qu’est-ce qu’une caravane artisanale ? Le terme est ambivalent.

S’agit-il de ces caravanes « maison », construites par leur futur et unique utilisateur ? Il y en avait plusieurs, comme cette superbe réalisation d’un mécanicien de son état, en 1954, somptueusement restaurée ? Ou ces caravanes bois, qui depuis les années 1960, ont traversé les décennies en résistant aux outrages du temps ? Ou encore ce petit « tear drop » (littéralement goutte de larme) bâti sur une base Rapido et tracté par une 2 CV ?

Mais il peut aussi s’agir des débuts d’un constructeur, artisan au départ : M. Tesserault savait-il qu’il ne resterait pas dans l’artisanat ? Moins chanceux M. Pontal n’a construit que très peu d’unités. Pourtant les pans coupés de la première, comme le toit de toile de la seconde, n’ont pas été sans en étonner certains.Et que dire de ce petit tear drop de 1946, construit à moins de 500 exemplaires (pour les USA, c’est plus que de l’artisanat !) ?

Restait à découvrir Confolens, très pittoresque, et très fière de son Pont Vieux (XIIIe siècle), son église Saint-Maxime et ses ruelles naguère très animées.

Et se retrouver tous autour de l’apéro festif…

Jean Picouleau

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