On revient sur l’édito : Sarthe. Interview du patron du groupe Stellantis Carlos Tavarès qui se confie à l’occasion de Le Mans Classic

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Carlos Tavarès en mode pilote de course ou un passionné au milieu des passionnés ce week-end à Le Mans Classic.
Carlos Tavarès en mode pilote de course ou un passionné au milieu des passionnés ce week-end à Le Mans Classic. ©Maxime Jamaux

Le patron du groupe automobile Stellantis (PSA-Fiat-Chrysler), Carlos Tavarès, est au Mans (Sarthe)  ce week-end pour la 10e édition du Mans Classic.

Au volant de sa Chevron B21 de 1972, il participe au plateau 4. L’occasion d’évoquer avec lui le retour de Peugeot aux 24 Heures du Mans en 2023 et l’avenir de l’industrie automobile.

Actu Le Mans. Vous êtes à nouveau en piste à Le Mans Classic. Qu’est-ce qui vous motive de courir ici ?

Quand on est un passionné comme moi, Le Mans ça ne s’explique pas, ça se vit… Évidemment c’est un circuit mythique, des sensations incroyables. C’est une réunion de passionnés comme il y en a nulle part ailleurs. Faire partie de cette fête est en soit quelque chose de très gratifiant et être dans la voiture et conduire sur le circuit c’est encore mieux. Cette année, je participe avec ma Chevron B21 de 1972 qui se trouve être une voiture que j’ai vu courir quand j’étais adolescent. 50 ans plus tard, c’est moi qui la conduit. C’est émouvant.

Carlos Tavarès pilote cette année une Chevron B21 de 1972.
Carlos Tavarès pilote cette année une Chevron B21 de 1972. ©Maxime Jamaux

Actu Le Mans. Votre amour pour Le Mans est donc sans limite. On ne le cache pas ?

Pourquoi le cacher, au contraire ! Je pense qu’il faut faire savoir que Le Mans c’est la plus grande course au monde, il n’y a aucun doute là dessus. C’est la plus difficile, la plus exigeante. Le site et l’histoire de ce qui s’est produit ici, la technologie qui a été développée au travers des courses sur ce circuit…  Nous avons tous un intérêt objectif à promouvoir Le Mans et a faire en sorte que sur la base de ce quasi centenaire d’histoire on puisse bâtir la fondation de l’avenir. 

Actu Le Mans. Vous évoquez le centenaire des 24 Heures du Mans qui sera un grand moment en 2023. Une édition qui sera forcément particulière à suivre pour vous avec le retour de Peugeot, l’une des marques de Stellantis ?

Le retour de Peugeot va se matérialiser dès la semaine prochaine avec un démarrage à Monza avec la 9×8. Ce sera la première course de la voiture. J’y serais naturellement avec l’équipe de Peugeot Sport. A partir de là on va essayer de parfaire la mise au point de la voiture, sa fiabilité pour arriver le mieux possible aux 24 Heures du Mans 2023 qui marque le centenaire. Ce sera une énorme fête et j’espère que tous les passionnés seront là. Les passionnés de la marque Peugeot, ceux des autres marques du groupe Stellantis (NDLR : le groupe compte 14 marques dont Chrysler, Fiat et Maserati) et des 24 Heures du Mans bien sûr.

Piloter l’industrie automobile comme aux 24 Heures du Mans

Actu Le Mans. Dans le contexte actuel sur les questions environnementales, avez-vous le sentiment que nous sommes à une période charnière dans l’histoire de l’automobile avec la fin programmée des voitures thermiques et l’avènement de nouvelles technologies ?

Il faut accepter les transformations comme étant une partie de la vie des sociétés depuis des siècles et des siècles. Il y a eu des technologie qui sont apparues, d’autres qui ont disparu. Je crois qu’il n’y a rien de dramatique à cela à condition que l’on puisse bâtir quelque-chose de mieux pour l’humanité. C’est ce que nous cherchons à faire avec les technologies propres. Une condition nécessaire et non suffisante pour résoudre le problème des transports. C’est par là que normalement nous devrions commencer mais le transport terrestre c’est 10 % des émissions et il ne faut pas oublier de traiter les 90 % restants. C’est effectivement une période charnière. Nous somme entrain d’évoluer sur la technologie, d’évoluer sur nos modèles d’affaires, sur la façon de fabriquer les composants. C’est une période de très grand changement qui cumule un changement très puissant de l’industrie avec énormément d’incertitudes dans le monde qui nous entoure. Piloter cette transformation dans un monde que l’on peut qualifier de chaotique alors que nous avons déjà nos propres problèmes de l’industrie à traiter, c’est sans doute une période de stress importante mais c’est pour moi une période de grande excitation. A nous de prendre le virage et de ne pas finir dans le gravier.

Actu Le Mans. Pour l’industrie automobile c’est donc une course d’endurance qui est engagée ?

Vous avez raison, c’est exactement comme les 24 Heures du Mans. C’est une course d’endurance qui est parcourue à la vitesse du sprint. C’est exactement ça. J’étais cette semaine dans nos usines de Metz et Trémery et j’ai pu constater que mes équipes que nous sommes entrain de monter en cadence sur la production des composants électriques de l’avenir : des moteurs électriques, des transmissions électrifiées. Nous sommes entrain d’exécuter le plan. Nous ne sommes plus entrain de de préparer ou de débattre du plan. C’est une réalité : nous sommes entrain de fabriquer les composants nécessaires à la transformation. De ce point de vue, c’est excitant pour l’ingénieur, pour le dirigeant d’entreprise et pour le passionné d’automobile que je suis. Il ne faut pas avoir peur du changement, il faut juste le piloter et faire en sorte de l’utiliser pour construire un monde meilleur. La vraie problématique qui se posera dans 20 ou 30 ans c’est la question des matières premières. Force est de constater que l’électrification conduit à des voitures qui sont beaucoup plus lourdes…

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