Ci-dessous un nouvel encart qui va s’adjoindre à notre revue de presse sur « voitures de collection ».
Son titre saisissant (Saint-Aubin-lès-Elbeuf : Avec sa voiture de collection, il a traversé la Russie jusqu’au Japon) est évocateur.
Sachez que le rédacteur (présenté sous la signature d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour plusieurs autres éditoriaux qu’il a publiés sur le web.
Vous pouvez ainsi vous fier aux informations qu’il édite.
Sachez que la date d’édition est 2022-09-08 10:50:00.
L’article :
Publié le 8 Sep 22 à 17:50

« Je suis 1/3 Breton et 2/3 Anglais ! » rit Christopher Blakey dans un français impeccable. Cet Anglais qui a vécu une partie de sa vie en France (et donc en Bretagne) était de passage à Saint-Aubin-lès-Elbeuf – chez le carrossier Carpentier. L’occasion de rencontrer ce personnage loquace jamais à court de défis improbables. Car ce qui marque tout de suite chez Christopher c’est sa voiture.
« On peut tout faire tout seul »
Une Austin. « Une baby Austin » et plus précisément une Austin 7. « Une voiture économique » créée dans les années 30 en Grande-Bretagne. « Elle n’était pas chère du tout. Elle était facile à acheter et à retaper. Elle était vendue avec un livret qui explique comment la réparer soi-même. On peut tout faire tout seul. C’était pour le grand public », explique le conducteur, intarissable à ce sujet.
12 000 kilomètres
La preuve que la voiture est fiable, il conduit toujours avec et fait même de sacrés périples à son bord. Cet ancien rugbyman avait pour but de vivre une Coupe du monde au plus près de l’action. Et justement, en 2019, la Coupe du monde a lieu… Au Japon. Depuis chez lui, en Angleterre dans la ville de Corsham, il prend sa voiture, direction Tokyo. « 12 000 kilomètres pour y aller », sourit-il.
« Ça me permet de prouver que la victoire est encore très efficace ! » Arrivé en Russie, il rencontre énormément de monde et énormément de monde s’étonne de voir ce personnage au volant d’une voiture si ancienne. « J’ai mis deux mois pour traverser la Russie. J’adore échanger avec les gens. Tous les jours on m’arrêtait pour me poser des questions sur la voiture et j’adorais ça, c’est un plaisir. » Pour l’anecdote, il a même comptabilisé le nombre de fois où il a été arrêté par la police : « 55 fois ! Et j’ai dû présenter mes papiers qu’une seule fois. »
Lorsqu’il atteint enfin la ville de Vladivostok, de l’autre côté du monde, sur les bords de la mer du Japon, il découvre que le ferry qui relie la Russie au Japon ne fonctionne plus. « J’ai dû prendre un bateau pour aller en Corée du Sud et de là, un autre ferry pour arriver au Japon. »
Encore aujourd’hui, il se déplace toujours dans son Austin 7. « J’ai aussi un camping-car », lance le professeur à la retraite. Mais on devine aisément qu’il préfère le volant en fonte de sa voiture de collection.
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