1971 Lincoln Continental: Aimant pour une Mini-Me Klockau

1971 lincoln continental aimant pour une mini me klockau

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Jean-Pierre Gignac

Mon amour pour la marque de luxe de Ford Motor Company est bien établi. Très peu de gens, du moins ceux qui apprécient les voitures anciennes, diront que la Lincoln Continental 1961-69 était tout sauf un design classique et une véritable voiture de luxe américaine, mais je suis aussi plutôt friand de la version 1970-73. Tu te souviens de ça ? Ils se sont un peu effacés de la mémoire au fil des décennies, avec les Continentaux des années 60 d’un côté et les autocars de chemin de fer de luxe à gréement carré – les Continentaux de 1975-79 — de l’autre.

Jean-Pierre Gignac

Je me souviens certainement d’eux. Une grande partie de cela est due à une vieille berline Continental oubliée de 71 installée dans un garage pour une voiture des années 1920 non loin de mon quartier, vers 1989. De l’âge d’environ cinq ans jusqu’à la fin du collège, mon vélo m’a emmené là où je voulais aller. La circulation était plus calme à l’époque, et je vivais dans une belle ville calme, alors j’ai roulé partout.

Jean-Pierre Gignac

Dit poussiéreux, triple-noir Berline Continental 1971, assis dans un garage tout aussi poussiéreux, a été étudié par votre auteur tout le temps. Il n’a jamais bougé. Environ deux pieds du coffre dépassaient de l’ouverture du garage, avec la porte de garage elle-même enfoncée vers le haut du couvercle du coffre; ce garage a été conçu pour le modèle Ford As et le modèle Ts, pas un luxocruiser de classe Nimitz du début des années 70. En regardant sous la porte susmentionnée, on pouvait voir couche après couche de poussière sur toutes les surfaces horizontales et quatre pneus crevés. Mais la voiture, du moins à ma mémoire, était en bon état et complète à part une lunette arrière cassée. Les disques de roue standard (pas les enjoliveurs de roue de luxe à ailettes à turbine en option) étaient assis sur le siège arrière. Je savais que c’était un ’71 en raison des trois groupes de feux arrière triples de chaque côté. Même alors, je connaissais les points les plus fins des anciennes Lincoln et Cadillac, grâce à la propriété de mes grands-parents Lincoln et à mes Tomica (voitures de poche) Continental Mark IV moulées sous pression.

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À l’époque, je ne me suis jamais demandé pourquoi cette voiture était restée dans ce garage pendant tant d’années. Rétrospectivement, c’était plutôt étrange, car la maison qui appartenait au garage était en excellent état, avec une cour bien entretenue. Même le garage était en bonne forme aussi, nonobstant la vieille voiture poussiéreuse. Et la voiture n’avait que 16 ou 17 ans à l’époque, pas très vieille, étant donné que je conduisais quotidiennement une Citadine Cartier 2000 jusqu’en août 2021.

Jean-Pierre Gignac

Je n’ai aucune idée de l’histoire de ce Continental noir. Le garage n’a jamais été utilisé et le propriétaire avait un coupé Chrysler LeBaron 1982-85 crème sur or qui était assis dans l’allée et était en bonne forme. L’allée était perpendiculaire au garage. Le garage lui-même était curieusement placé sur le terrain. Le mieux que je puisse comprendre, c’est qu’il y avait peut-être une autre maison au coin de la rue et qu’elle avait été démolie, la maison d’à côté (et l’allée qui l’accompagne) héritant du garage. Maintenant, il est beaucoup trop tard pour savoir quelle était l’histoire de cette voiture. À l’époque, tout mon cerveau d’adolescent pensait à “Cool old Continental! Doit enquêter!”

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En fait (assez bêtement, rétrospectivement), je me suis faufilé une fois dans le garage et je suis monté dans la voiture. Que puis-je dire, les enfants font des choses stupides, surtout quand ledit enfant stupide est totalement épris d’un Lincoln négligé alors âgé de 20 ans. Je n’avais aucune intention néfaste; je voulais simplement le vérifier.

Jean-Pierre Gignac

Je me souviens d’être assis sur le siège arrière sur du cuir noir en peluche, puis d’être monté sur le siège avant et d’être totalement frappé par ce tableau de bord incroyable et ce volant à rayons en Y.

Lincoln

N’est-ce pas un bon volant ou quoi?

Jean-Pierre Gignac

Une autre fois (oui, j’étais assez stupide pour le faire plus d’une fois!) Je suis monté dans la voiture seulement (à mon horreur) voir l’homme de la maison tondre la pelouse près de la fin du garage. Il était à moins de cinq pieds de la porte sans porte à l’extrémité opposée du garage.

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Oh merde! Je n’ai jamais pensé à mon cerveau de neuf ans que j’étais presque invisible pour lui, assis dans une voiture sombre dans un garage sombre en cette journée d’été ensoleillée. Je me suis donc assis dans le compartiment arrière de cette voiture pendant ce qui semblait très long, mais en réalité, c’était probablement cinq minutes environ. Je n’ai plus jamais fait ça ! De telles escapades étaient rares dans mon enfance. Mais cette voiture était un cas particulier. J’en étais frappé.

J’avais donc un faible pour ces voitures. En effet, lors d’un salon automobile auquel mon père et moi avons assisté en 1991, un vendeur avait un tas de brochures de voitures anciennes. Papa a dit qu’il m’en achèterait un couple. Naturellement, je me suis mis à zéro sur les couvertures argentées de la brochure Lincoln Continental et Mark III de 1971, avec “ma” voiture dedans! Mon deuxième choix ? Le catalogue Cadillac deluxe de 1971 tout aussi luxueux. J’ai toujours les deux. J’ai certainement un penchant pour les yachts de luxe américains de 1971.

Jean-Pierre Gignac

Et c’est ainsi que nous arrivons au présent, ou plutôt au proche-présent, avec cette très excellente berline Continental 1971 bronzée sur brune. Je l’ai repéré au 2014 Rencontre LCOC à Rockford, Illinois. Il appartient à Bill Fletcher, que je ne connaissais pas à l’époque mais qui est maintenant un ami. Bon sang, je n’étais même pas encore membre du club, mais ce spectacle, tenu en septembre 2014, a été ce qui m’a conduit à rejoindre le club en janvier suivant.

Lincoln

Les Continentaux des années 1970 ont été considérés par certains comme une déception par rapport à son ancêtre de 1961-69.  Avouons-le, les Continentaux des années 60 sont bien connus et bien aimés. Mais gardez à l’esprit que cette génération — malgré un rafraîchissement pour 1966 — était plutôt longue dans la dent. Qu’aurait dû faire Lincoln autrement ? Vous devez garder vos produits frais et modernes.

Jean-Pierre Gignac

Les acheteurs de voitures de luxe, autrefois et maintenant, veulent la plus récente qu’ils peuvent obtenir, avec tous les derniers gadgets. C’était la bonne Continental pour les années 70. Essentiellement tout nouveau, sauf le moteur et la transmission. Aussi belles et aussi élégantes que la Lincoln Continental des années 60, elles n’étaient que des voitures de luxe utilisées dans les années 70 — confort, présence et attrait malgré tout.

Mais pour une raison quelconque, vous ne voyez pas les Continentaux de 1970-73 autant que les versions 1961-69 et 1975-79. Le 1974, qui a en quelque sorte divisé la différence entre les deux générations, est encore moins souvent vu. J’ai donc été ravi d’espionner la voiture de Bill. Cela a rappelé beaucoup de souvenirs!

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